Le petit épeautre, vous en entendez parler sans vraiment le connaître. Et parce que chez Priméal, la céréale est une star, il est temps de faire le point sur un grain millénaire ! Gros plan sur le petit épeautre de Haute-Provence, un trésor nutritionnel, naturel et patrimonial protégé par une IGP.
Qu'est-ce-que le petit épeautre ?
Le petit épeautre, ou engrain, est l'ancêtre de nos céréales actuelles. Cultivé dans le bassin méditerranéen depuis près de 10 000 ans, il fait partie des trois premières céréales domestiquées par l'homme, avec l'orge et l'amidonnier. Sa particularité ? Presque tout, puisque le petit épeautre ne fait rien comme les autres !
Contrairement à nombre de céréales contemporaines croisées et hybridées pour améliorer leur rendement, l'engrain n'a subi aucune modification génétique. Il a donc conservé toute sa richesse nutritionnelle originelle.
La plante pousse par ailleurs facilement sur des sols pauvres et secs, en altitude, sans herbicides ni pesticides... Ce, alors que son cycle de végétation est long, jusqu'à un an, et souvent alterné avec la lavande ou les légumineuses. Un rendement d'autant plus faible que chaque grain est caché dans une " balle ", exigeant un long travail de décorticage et de préparation. Conclusion ? Le petit épeautre est une céréale qui se mérite !
Le petit épeautre n'est pas de l'épeautre
Attention, faux-amis ! En dépit de leurs similitudes de patronymes, le petit épeautre, ou engrain, n'appartient pas à la même espèce que l'épeautre, ou grand épeautre. Celui-ci est plus facile à produire et offre un rendement supérieur (bien qu'inférieur à celui du blé). Ses qualités nutritionnelles sont également inférieures à celles du petit épeautre, alors qu'il est moins digeste.
Le petit épeautre de Haute Provence Priméal, quézaco ?
Céréale historique et millénaire, le petit épeautre français se cultive traditionnellement en Haute-Provence. Après avoir failli disparaître, sa culture y a été relancée par quelques producteurs passionnés dans les années 90. Elle fait aujourd'hui l'objet d'une IGP, une Indication géographique protégée garantissant son authenticité.
Autant de valeurs chères à Priméal, expliquant pourquoi nous accompagnons les producteurs provençaux depuis une vingtaine d'années à travers une filière spécifique ! Le but ? Préserver un savoir-faire, sauvegarder un patrimoine céréalier, maintenir la biodiversité et les paysages de la région. Le tout, avec une céréale bio à la traçabilité parfaite, gourmande et travaillée en mélanges de saveurs créatifs. La filière petit épeautre de Haute-Provence Priméal, c'est tout ça !
Les bons points du petit épeautre
Avec son profil nutritionnel avantageux et sa saveur originale, le petit épeautre est de retour sur le devant de la scène... Ce, aussi bien en cuisine healthy que sur les tables de chefs !
Rustique, authentique, la céréale est cuisinée en Haute-Provence depuis des millénaires. Elle est d'ailleurs à la base du mescia, mélange de petit épeautre et de légumineuses utilisé pour préparer une soupe provençale de tradition.
Cuisiner l'engrain revient à soutenir la filière et les producteurs bio de Haute-Provence, avec leur savoir-faire et leur rôle essentiel dans la biodiversité de la région. Un petit grain pour un grand rôle.
Avec son parfum de noix, le petit épeautre change agréablement des classiques comme le riz. Sans complications pour autant, puisqu'il se cuisine comme du riz, justement. Makis de crêpes, risotto, salade d'hiver ou d'été, chacun sa recette !
Pour le décliner simplement au quotidien, vous le trouverez sous forme de grains mondés, mais pas seulement. Priméal conjugue le petit épeautre en pâtes tortils, en boulgour ou en flocons, en farine ou Mix Galettes... Voire même en boulgour mélo pour combiner les bienfaits, version pois cassés ou lupin.
Soit riche en fibres, protéiné, parfaitement équilibré en éléments minéraux, contenant les 8 acides aminés essentiels, donc... mais aussi faible en gluten. Qui dit mieux ?