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Ken Follett – Le crépuscule et l’aube

Par Nannegoutdelire @Annefilleul

C’est par d’autres lectures et par la série « The Crown » que m’est soudain venue l’envie de mieux connaître l’histoire du Royaume-Uni.

Une collègue m’a rappelé qu’un auteur anglais que j’ai déjà beaucoup lu, d’abord, pour ses romans d’espionnage, ensuite pour sa grande fresque du 20e siècle avait écrit d’autres romans historiques, dont Les piliers de la terre qui est dans ma PAL depuis un moment. J’allais donc m’y pencher lorsque je suis passée au magasin et suis tombée sur ceci

Ken Follett – Le crépuscule et l’aube
Editions Robert Laffont – 851 pages

Je respecte donc la chronologie et entame mon périple anglais sur les bords de la Manche en cette fin du 10e siècle…

Edgar, jeune homme de 18 ans, vit avec ses parents et ses 2 frères aînés dans la petite ville portuaire de Combe. Il a appris à construire des bateaux avec son père, Charpentier de marine, et est très doué pour ce travail. Il comprend énormément de choses au quart de tour et, même s’il ne sait pas lire, son intelligence est sans nul doute bien supérieure à celle de nombre de ses aînés.

Quand nous faisons sa connaissance, il est sur le point de prendre son envol avec sa bien-aimée, ayant trouvé un travail dans une autre ville. Mais c’était sans compter sur une attaque de vikings qui se produit au même moment et va enclencher le changement de destinée du jeune homme.

Dame Ragnhild, appelée Ragna, est la fille du Comte Hubert de Cherbourg. Normande élevée pour gouverner, son destin va également être chamboulé par cette attaque de vikings dont elle ne sait rien, mais qui enverra chez son père l’ealdorman Wilwulf, venu chercher le soutien des Normands, chrétiens comme lui, face aux guerriers adorateurs d’Odin.

C’est par ces mots que Ken Follett introduit son ouvrage. Nous sommes donc à la croisée des chemins. Le récit porte sur 10 années à partir de 997. L’Angleterre subit les attaques vikings à l’Est et les attaques galloises à l’Ouest. C’est une période sombre. Le Roi peine à marquer son autorité. Les nobles peuvent pratiquement faire ce qu’ils veulent, sans craindre quoi que ce soit. Il suffit qu’une famille pourrie jusqu’à l’os soit à la tête d’un fief pour que la population n’ait qu’à plier l’échine, sous peine d’en subir les conséquences. Mais à la fin du récit, le gouvernement du Roi semble assis sur de meilleures bases.

On trouve également dans ce récit l’influence grandissante de l’Eglise, qui peine encore tout de même à imposer des règles telles que la monogamie, la chasteté des prêtres, etc., et l’apparition des maîtres bâtisseurs, des églises et cathédrales, mais aussi des bibliothèques et des écoles, ouvertes par les moines.

Si le récit commence par un crépuscule, il semble se terminer sur l’aube d’une ère nouvelle, où l’on voit également, notamment, des esclaves (prises de la guerre contre les Gallois) être affranchies.

C’est de cette manière, que j’aime apprendre l’histoire, dans des romans, avec une intrigue qui me donne envie de plonger dans le récit, mais me donnant la possibilité de cerner les personnages historiques cités et m’informer un peu plus à leur sujet par la suite, si j’en ressens l’envie. J’ai ainsi pu faire quelques recherches sur Ethelred « le Malavisé », le Roi de ce récit, et voir ce qui arriva ensuite… mais ça, c’est une autre histoire…

Je ne pensais pas faire la chronique de cet ouvrage de 850 pages aussi vite, mais le jour férié que fut ce jeudi de l’Ascension 2021 m’a permis de n’en faire qu’une bouchée et je quittai les protagonistes historiques et romancés avec peine lorsque j’en tournai la dernière page.

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