Detective Conan : The Scarlet Bullet est le 24e film de la franchise Conan ! Oui 24e ! Mais aucun n’était sorti au cinéma en France. Il devait sortir quasiment en simultané avec le Japon, mais la pandémie en a voulu autrement. Heureusement, les cinémas ont réouverts le 19 mai et Conan peut squatter les salles à partir du 26 mai.
Detective Conan de Aoyama Gosho c’est 98 tomes d’un manga édité par Kana depuis 1997, mais aussi un anime qui a été diffusé en VF sur plusieurs chaîne télé, mais qui ne sont plus disponible. Seul reste les épisodes depuis 2015 diffusés en VOST en simulcast sur ADN et J-One.
Le synopsis
Le Japon se prépare à accueillir les World Sports Games (WSG) à Tokyo. Le tout nouveau train à très grande vitesse Hyper Linear « Japanese Bullet » est le premier au monde à opérer dans un tunnel sous vide. Ce bijou de la technologie japonaise, capable d’atteindre 1000KM/h, sera inauguré à l’ouverture des WSG. Lors d’une fête organisée pour les sponsors des jeux, d’étranges incidents ont lieu, puis des personnalités sont kidnappées. Conan enquête et trouve un lien potentiel avec les kidnappings qui ont eu lieu aux WSG de Boston 15 ans auparavant.
Je connais pas Conan est-ce que je peux aller voir le film ?
La réponse est oui ! Imaginez, j’ai dû lire les cinq premiers tomes, mais depuis je n’ai ni vu l’anime, ni aucun film et pas un seul chapitre de puis une bonne vingtaine d’années… Autant vous dire que j’avais un tout petit retard sur la série. Certes Conan n’a pas pris une ride, ni un centimètre, mais il y avait beaucoup de personnages que je ne pouvais pas connaître. Heureusement, ils ont tout prévu. Au début du film nous avons droit à un résumé et une présentation des différents personnages. Très clair et synthétique, l’intro permet à tout à chacun de voir le film sans avoir besoin de lire 98 tomes ou 900 épisodes.
En dehors de l’histoire, plutôt convenue au final, ce qui m’a beaucoup plu, c’est ce voyage improvisé à Nagoya. Les événements se déroulent près du château, ou dans le port, après le visionnage j’a ressorti mes photos pour un instant nostalgie. Nagoya est rare un stop dans les trajets des voyageurs étrangers qui lui préfère Osaka ou Kyoto.
Certes, je ne vois pas la moitié des clins d’œil à Detective Conan, mais qu’importe ça reste une enquête qui se suis avec intérêt et sans jamais s’ennuyer. C’est sans doute ce qui m’a le plus impressionné, pas de longueur, on est à 100 à l’heure tout du long !
L’équipe
C’est le studio d’animation TMS Entertainment qui s’est occupé du film avec à la réalisatrice Tomoka Nagaoka. Elle n’en est pas à son coup d’essai car on lui doit déjà plusieurs films de la franchise : Konjou no Fistet et Karakurenai no Love Letter. Au scénario Takeharu Sakurai qui s’est occuper d’autres films, ainsi que de plusieurs épisodes de la série. Le chara design est de Masatomo Sudo qui a débuté sur la série en tant qu’animateur avant de lui voir confier ce poste sur des OAV et des films. Bref, l’équipe est chevronnée.
Les musiques sont toujours du vétéran de la série Katsuo Ohno. Le générique de fin a été confié à Tokyo jihen (Tokyo incidents) avec l’excellent titre Eien no fuzai shōmei (The Scarlet Alibi).
Pour l’occasion, Eurozoom a soigné sa VF en retrouvant les doubleurs de la série télé. Une belle initiative pour ceux qui connaissaient la série quand elle était encore diffusé en VF à la télé.
Detective Conan débarque au cinéma avec une histoire originale qui fera plaisir aux fans de la série comme aux néophytes. Action, suspense, déduction originale, du bon Detective Conan pure jus.
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