Le parfum des fleurs la nuit de Leïla Slimani (Stock)
Ce récit était à mes yeux plutôt risqué : l'autrice se laisse enfermer dans un musée vénitien pour une nuit (c'est le principe de la collection) et raconte sous le mode de la confidence cette expérience.
Clairement, elle ne réalise pas un rêve, elle n'a pas grand chose à dire sur les œuvres et son honnêteté à ce sujet est appréciable... Son récit tourne donc autour de l'écriture, sa façon de se couper du monde pour exercer son métier d'écrivaine, les raisons qui la poussent à écrire en résonance avec l'histoire de son père...
En général, ce sont des sujets que j'évite, ça ne m'intéresse pas, je trouve cette introspection dérangeante. Mais j'avoue que je me suis prise au jeu pour une fois et loin de la fiction, le récit de Leïla Slimani m'a pourtant touchée.
C'est un petit livre sans prétention, mais sensible et intime, un petit moment de grâce qui finalement trouve un écho après les périodes de confinement que nous avons vécu.