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Antigone au musée

Publié le 12 juin 2021 par Onarretetout

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Thèbes. Créon règne. Après une guerre fratricide, il ordonne d’organiser une grande cérémonie d’enterrement pour Étéocle et de laisser sans sépulture Polynice. Antigone brave l’interdit et enterre Polynice. Vous connaissez l’histoire. Je ne sais pas s’il existe un musée pour en garder le souvenir. Mais, après avoir lu le récit écrit par Clémentine Beauvais (éd. Nathan), j’ai ouvert un autre livre, celui de Jan Baetens, « Ce monde » (éd. Impressions Nouvelles), et j’en ai retenu deux vers : « Le commencement est une statue » et « La visite est terminée ».

Clémentine Beauvais a construit son récit (destiné aux plus de sept ans) en 6 chapitres :
1. Je veux enterrer mon frère
2. Je vais enterrer mon frère
3. J’enterre mon frère
4. J’ai enterré mon frère
5. On va m’enterrer
6. On m’enterre

J’ai imaginé qu’un musée consacre six salles à l’histoire d’Antigone selon le découpage de Clémentine Beauvais. Je vous invite à les décrire en commençant avec les mots de Jan Baetens : « Le commencement est une statue » et en finissant par son autre phrase : « La visite est terminée ».

Exemple :
Le commencement est une statue. Installée au milieu de la première salle, la statue fait penser à celles des monuments aux morts : un homme encore jeune est gisant sur le sol, entouré de rapaces et de hyènes. Il n’y a pas d’autres humains alentour.
Dans la deuxième salle, une vidéo montre une jeune fille sortant seule la nuit à travers les bois et la campagne, et la lune se voile progressivement comme pour dissimuler la jeune fille.
Troisième salle : au milieu est étalée la terre sombre sur laquelle des outils ont creusé de manière inégale (la terre est dure).
Dans la salle suivante, aux cimaises sont accrochées des photos montrant la terre de la salle précédente mais les trous en ayant été rebouchés. D’autres photos montrent des soldats arrêtant la jeune fille de la vidéo projetée en salle 2.
Dans la cinquième salle, une grande toile fait penser aux représentations du Jugement de Salomon (un juge puissant, désignant une coupable vue de dos, devant une foule dont les visages expriment des sentiments très divers).
La sixième salle n’accueille qu’un nombre limité de personnes simultanément. Quand elles sont entrées, brusquement les issues se ferment et l’obscurité est totale quelques secondes qui semblent une éternité. Puis une porte s’ouvre.
La visite est terminée.

C’est à vous main tenant. Merci de nous faire visiter l’exposition comme vous l’imaginez de salle en salle, et de poster votre compte-rendu dans les commentaires ci-dessous.


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