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Album- Grande Royale - Carry On.

Publié le 21 juin 2021 par Concerts-Review

GRANDE ROYALE Carry on 2021


Grande Royale vient de Suède mais apprécie les sonorités françaises (avec des 'E' en fin de mot) et plutôt le royal cheese que la pizza.
Ils commencent ensemble en 2013 et atteignent, cette année, une chaleur torride avec leur 5è album studio.

Line Up :
Gustav Wremer - Chant, guitare
Amdreas Jenå - Guitare
Samuel Georgsson - Basse
Johan Häll - Batterie

La pochette mentionne 'GRANDE ROYALE' en rouge et 'CARRY ON' en blanc.
La photo monochrome, sur fond noir, représente les restes de la tête d'une vieille statue égyptienne (après avoir headbangué sur les pistes?), symbole de continuité semble-t-il?


Album autoproduit et mixé par Robert Pehrsson Humbucker
01. Troublemaker
02. One of a Kind
03. Bang
04. Let It All Go
05. Not the Same
06. Carry On
07. Ain´t Got Soul
08. Staying Dry
09. Headbanger's Ball
10. Just as Bad as You
11. Schizoid Lullaby
Label : The Sign Records

Les dix premiers morceaux varient entre 2'19 et 3'02.
Les musiciens craquent, au onzième, s'enflammant jusqu'à 3'58. Comme eux, on va essayer de faire court (c'est pas notre point fort!)
Ça nous fait l'album à la trentaine de minutes ma bonne dame, pas le temps de s'ennuyer!


Et d'ailleurs on s'en aperçoit dès l'entame par le fouteur de merde 'Troublemaker'.
Pas de temps à perdre, les 2 guitares sont vives et survitaminées et la voix chante avec beaucoup de conviction, soutenue par les choeurs scandant 'Calling you a rascal calling me a fraud'.
La batterie frappe sans se poser de questions couvrant la basse pourtant musicale. Une tuerie d'entrée!

Une espèce de haut de choeurs à l'envers surprend l'auditeur 3 secondes. Guitares, basse, batterie et c'est parti!
'One of the kind', dans la même veine que son prédécesseur, déboule sur une piste de F1. On tient comme on peut, à la limite de la nausée, ça va trop vite!

La chorégraphie de 'Bang', en survêt rouge sur la vidéo, fait bien rire. Ce morceau, à la mélodie imparable, jouit d'une grande énergie.
On ne s'attend pas au passage psyche planant mais 'Bang bang', l'artillerie n'attend pas... un canon en puissance!

'Let it all go' dit tout dans le titre. Un riff déchiré, un chant énervé, partagé entre Gustav et Samuel qui lui répond, et... laisse aller c'est une valse... pogo en langage Grande Royale!
Un ptit solo court, un break idéal pour la participation du public et... 'Let it all go'.

La suivante? Si si! La même ou presque. On ne change pas une équipe qui gagne. Un riff enjoué revenant de loin mais qui gifle de près.
Argh, on a envie de tendre l'autre joue tout en chantant 'Not the same' sur cette mélodie addictive. Jubilatoire!

'Carry on' continue sans prise de tête avec laquelle on donnerait bien des coups cadencés... dans le vide évidemment.
Le riff sautillant nous entraîne sur la piste des étoiles en reprenant des 'Hey' idiots mais libératoires!

'Ain't got soul' chanté à 2, ensemble ou en se répondant, est une exécution en règle, rapide et sans bavure.

'Staying Dry', se popise sur des ouh ouh et un tempo légèrement ralenti, difficile de rester sec quand même (mais 'alive' oui)!

'Headbanger's Ball' balance, comme la tête au rythme du morceau. Le chant, à 2, donne une impulsion sèche.
Le pont, très rythmique et entraînant, laisse une petite place au solo car le temps est compté et le morceau se termine vite sur des cris hurlés.

Sur le même ton, des cris éructés lancent 'Just as Bad as You'. Le concours du méchant nous tourne en bourrique, insistant sur cette atmosphère survoltée qui sent la bière et les blagues potaches.
La participation de Dregen (The Hellacopters et Backyard Babies), qui s'arrache les poumons, doit y être pour quelque-chose...

On retrouve un balancement plus lent et groovy sur le dernier titre 'Schizoid Lullaby'. 2 voix se partagent des intonations presque langoureuses (tout est relatif, on est chez Grande Royale quand même)
Le solo commence sur un espace plus Southern rock puis tourne au bluesy au bout des cordes vocales dans un gargouillis.

Le style pêchu ne renierait pas une filiation avec les Hellacopters et consorts. Avec cette débauche d'énergie, on trempe dans une sueur à la casino Grande Royale.
J'y entends aussi du Cheap Trick excité qui aurait avalé un pack de boisson à la taurine ou le vintage du Night Flight Orchestra, en plus brut et concis.
Après cette parution, malgré le départ d'Amdreas Jenå, le guitariste, les survivors s'impatientent déjà pour la suite.
Pressés, puissants, accrocheurs, les 'Grande Royale' mènent une party ouverte qui va laisser entrer beaucoup de monde et c'est mérité!


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