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J'ai toujours eu beaucoup d'affection pour les silences après la fête. Ce sont des nappes stratosphériques extrêmement fragiles, remplies d'un sentiment de fin du monde, lasses et défaites, laissées sur le bord de la route. Cet espace-temps qui se faufile entre les dernières scènes de liesse et le retour à la maison. Un flottement, une parenthèse, chaque chose en son temps, doucement on plie bagage et on marche en direction du parking.C'était bien, c'était chouette. Avant de se coucher, l'esprit se trouve dans un état d'euphorie éthéré; l'atterrissage se fait en descente progressive. La nuit, tous les chats sont gris, et c'est bien ce qui me plaît !