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The Rolling Stones #4-1994/?

Publié le 28 juillet 2008 par Numfar
Mick Jagger : chant
Keith Richards : chant, guitare
Charlie Watts : batterie
Ron Wood : guitare
Le départ de Bill Wyman n’aura pas réellement une influence déterminante sur la suite de la carrière des Stones, si ce n’est la tristesse de voir partir un membre fondateur.
Si Darryl Jones ne rejoint pas les Stones officiellement, il est désormais leur nouveau bassiste, tant sur disque que sur scène.
Juillet 1994, sortie du premier album de la nouvelle formation : “Voodoo Lounge” (#1 UK-#2 US).
Produit par Don Was & The Glimmer Twins (Jagger & Richards).
TRACKLIST :
love is strong
you got me rocking
sparks will fly
the worst
new faces
moon is up
out of tears
I go wild
brand new car
sweetheart together
suck on the jugular
blinded by rainbows
baby break it down
thru and thru
mean disposition
(Jagger-Richards)
Musiciens Additionnels :
Darryl Jones : basse
Chuck Leavell : claviers
Luis Jardim : percussions
Benmont Tench : accordéon, claviers
Lenny Castro : percussions
Phil Jones : percussions
Ivan Neville : claviers
Pierre De Beauport : guitare
Frankie Gavin : violon
David McMurray : saxo
Mark Isham : trompette
Placo Jimenez : accordéon
Cinq ans après “Steel Wheels”, j’avoue avoir été déçu de ce disque qui se veut très roots, avec une imagerie (pochette et photos intérieures) tentant de re-sataniser les Stones, 26 ans après “sympathy for the devil”. Etait-ce vraiment nécessaire?
De bons titres (le hit “love is strong”) mais un album pour moi un peu en dessous.
Quatre singles : “love is strong” (#14 UK-#91 US), “you got me rocking” (#23 UK-#113 US), “out of tears” (#36 UK-#60 US), et “I go wild” (#29 UK).
La tournée qui suivit, la Voodoo Lounge Tour fut encore une fois gigantesque.
En Novembre 1995, sortie d’un album live “Stripped”, mais alors que l’on attend un live de la tournée des stades, les Stones surprennent tout le monde avec un disque enregistré dans des petites salles ou live en studio.
Le résultat : l’un des meilleurs live des Stones depuis “Get Yer Ya-Ya’s Out”.
“Stripped” (#9 UK-#9 US).
Produit par Don Was & The Glimmer Twins.
TRACKLIST :
street fighting man (Jagger-Richards)
like a rolling stone (Dylan)
not fade away (Petty-Hardin)
shine a light (Jagger-Richards)
the spider and the fly (Jagger-Richards)
I’m free (Jagger-Richards)
wild horses (Jagger-Richards)
let it bleed (Jagger-Richards)
dead flowers (Jagger-Richards)
slipping away (Jagger-Richards)
Angie (Jagger-Richards)
love in vain (Payne)
sweet Virginia (Jagger-Richards)
little baby (Dixon)
Musiciens Additionnels :
Darryl Jones : basse
Chuck Leavell : claviers
Don Was : claviers
Bernard Fowler : percussions
Bobby Keys : saxo
Andy Snitzer : saxo
Michael Davis : trombonne
Kent Smith : trompette
Un album exceptionnel dans lequel les Stones revisitent leurs meilleurs morceaux parmi les plus rares : “not fade away” vient de 1964, “I’m free” et “the spider and the fly” de 1965, “street fighting man” vient de “Beggar’s Banquet” en 68, “let it bleed” et “love in vain” de “Let It Bleed” en 69, “wild horses” et “dead flowers” de “Sticky Fingers”, “shine a light” et “sweet Virginia” de “Exile On Main Street” en 72 et “Angie” de “Goat’s Head Soup” en 73.
Seul titre récent : “slipping away” tiré de “Steel Wheels” de 1989.
On dirait que les Stones ont voulu avec ce disque faire plaisir aux vieux fans en réenregistrant des classiques, inconnus du grand public.
Seuls inédits : la nouvelle version de “like a rolling stone” de Bob Dylan (clip de Michel Gondry) et “little baby” de Willie Dixon.
Deux singles : “like a rolling stone” (#12 UK-#109 US) et “wild horses”.
Septembre 1997, nouvel album : “Bridges To Babylon” (#6 UK-#3 US),
Produit par Don Was & The Glimmer Twins.
TRACKLIST :
flip the switch (Jagger-Richards)
anybody seen my baby
(Jagger-Richards-Lang-Mink)
low down (Jagger-Richards)
already over me (Jagger-Richards)
gunface (Jagger-Richards)
you don’t have to mean it (Jagger-Richards)
out of control (Jagger-Richards)
saint of me (Jagger-Richards)
might as weel get juiced (Jagger-Richards)
always suffering (Jagger-Richards)
too tight (Jagger-Richards)
thief in the night
(Jagger-Richards-De Beauport)
how can I stop (Jagger-Richards)
Musiciens Additionnels :
Waddy Wachtel : guitare
Blondie Chaplin : claviers, percussions
Matt Clifford : claviers
Pierre De Beauport : claviers, basse
Jamie Muhoberac : claviers, basse
Billy Preston : claviers
Danny Saber : claviers, basse
Benmont Tench : claviers
Don Was : claviers
Darryl Jones : basse
Me’shell Ndegeocello : basse
Jeff Sarli : basse
Doug Wimbish : basse
Jim Keltner : percussions
Darrell Leonard : trompette
Wayne Shorter : saxo
Jeff Sublett : saxo
Un album au son plus moderne (et plus réussi) que “Voodoo Lounge”, mais peut-être un poil surproduit, et s’il ne comporte aucun tube, il reste un excellent album tout de même.
Trois singles : “anybody seen my baby” (#22 UK), “saint of me” (#26 UK-#94 US) et “out of control” (#51 UK).
Après une nouvelle tournée des stades, le “Bridges To Babylon Tour”, les Stones sortent un nouvel album live, un peu plus conventionnel cette fois-ci.
Novembre 1998, sortie du live “No Security” (#67 UK-#34 US).
Produit par The Glimmer Twins (Jagger & Richards).
TRACKLIST :
you got me rocking (Jagger-Richards)
gimme shelter (Jagger-Richards)
flip the switch (Jagger-Richards)
memory motel (Jagger-Richards)
Corrina (Mahal-Davis)
saint of me (Jagger-Richards)
waiting on a friend (Jagger-Richards)
sister morphine (Jagger-Richards-Faithfull)
live with me (Jagger-Richards)
respectable (Jagger-Richards)
thief in the night
(Jagger-Richards-De Beauport)
the last time (Jagger-Richards)
out of control (Jagger-Richards)
Musiciens Additionnels :
Chuck Leavell : claviers
Pierre De Beauport : claviers
Andy Snitzer : claviers, saxo
Darryl Jones : basse
Bernard Fowler : percussions
Blondie Chaplin : percussions
Bobby Keys : saxo
Michael Davis : trombonne
Kent Smith : Trompette
Johnny Starbuck : percussions
Lisa Fischer : voix (exceptionnelle sur “Gimme Shelter”)
invités spéciaux :
Taj Mahal : chant sur “Corrina”
Dave Matthews : chant sur “memory motel”
Un album live servant surtout d’objet nostalgique à ceux qui auront vu les Stones sur scène pendant cette tournée.
Il faut dire que le mélange classiques et titres récents (forcément moins bons) n’avantage pas cet album.
Encore une fois, les meilleurs titres viennent de la période 69/71 (“gimme shelter”, “sister morphine”, “live with me”).
Il faut attendre ensuite jusqu’en 2002 pour avoir des nouvelles du groupe qui publie une double compilation : “Forty Licks”, qui compile pour la première fois tubes 60’s (Decca-London) avec les tubes publiés sur “Rolling Stones Records”.
A cette occasion, ils en profitent pour offrir quatre nouveaux titres à leurs fans :
don’t stop (Jagger-Richards)
keys to your love (Jagger-Richards)
stealing my heart (Jagger-Richards)
losing my touch (Jagger-Richards)
produits par Don Was & The Glimmer Twins, quatre titres plutôt médiocres d’ailleurs et rapidement oubliés.
“don’t stop” sortira tout de même en single (#36 UK).
Après le succès énorme remporté par cette compilation, les Stones repartent sur la route pour une nouvelle tournée marathon qui donnera un nouvel album live, double cette fois :
“Live Licks” (#38 UK-#50 US), sorti en Novembre 2004.
TRACKLIST :
brown sugar (Jagger-Richards)
street fighting man (Jagger-Richards)
paint it, black (Jagger-Richards)
you can’t always get what you want
(Jagger-Richards)
start me up (Jagger-Richards)
it’s only rock’n’roll (Jagger-Richards)
Angie (Jagger-Richards)
honky tonk women (Jagger-Richards)
happy (Jagger-Richards)
gimme shelter (Jagger-Richards)
satisfaction (Jagger-Richards)
neighbours (Jagger-Richards)
monkey man (Jagger-Richards)
rocks off (Jagger-Richards)
can’t you hear me knocking (Jagger-Richards)
that’s how strong my love is (Jamison)
the nearness of you (Carmichael-Washington)
beast of burden (Jagger-Richards)
when the whip comes down (Jagger-Richards)
rock me baby (King-Bihari)
you don’t have to mean it (Jagger-Richards)
worried about you (Jagger-Richards)
everybody needs somebody to love (Burke-Wexler-Russell)
Musiciens Additionnels :
Chuck Leavell : claviers
Darryl Jones : basse
Bobby Keys : saxo
Tim Ries : claviers, saxo
Michael Davis : trombonne
Kent Smith : trompette
Lisa Fischer : voix
Blondie Chaplin : voix
Bernard Fowler : voix
Invités spéciaux :
Sheryl Crow : chant sur “honky tonk women”
Solomon Burke : chant sur “everybody needs somebody to love”.
Un excellent album live, qui sent bon le tiroir caisse, bourré à la gueule de tubes imparables.
Huit ans après “Bridges To Babylon”, sortie en Septembre 2005 du nouvel album des Stones : “A Bigger Bang” (#2 UK-#3 US).
Produit par Don Was & The Glimmer Twins.
TRACKLIST :
rough justice
let me down slow
it won’t take long
rain fall down
streets of love
back of my hand
she saw me coming
biggest mistake
this place is empty
oh no not you again
dangerous beauty
laugh I nearly died
sweet Neo con
look what the cat dragged in
driving too fast
infamy
(Jagger-Richards)
Musiciens Additionnels :
Chuck Leavell : claviers
Matt Clifford : claviers
Don Was : claviers
Darryl Jones : basse
Lenny Castro : percussions
Blondie Chaplin : voix
Un excellent album, le meilleur depuis “Steel Wheels” qui voit les Stones retrouver leur son d’antan, moins surproduit que les albums des 90’s.
Trois singles : “streets of love” (#15 UK), “rain fall down” (#33 UK), et “biggest mistake” (#51 UK).
Malgré les années, les Stones continuent à faire régulièrement parler d’eux (Keith Richards qui tombe d’un arbre juste avant la tournée) et réussissent encore à choquer de temps en temps (Keith Richards, encore lui, qui avoue en pleine promo des “Pirates des Caraibes 3” qu’il a sniffé les cendres de son père!!!).
Nouvelle tournée triomphale en Eté 2007.
Le 29 Octobre et 1er Novembre 2007, concerts exceptionnels au Beacon Theater de New York pour un nouveau film, réalisé par Martin Scorcese : “Shine A Light”.
En Avril 2008, pour accompagner le film, nouveau double album live : “Shine A Light”, produit par The Glimmer Twins, co-produit par Bob Clearmountain.
TRACKLIST :
Jumpin’ Jack flash (Jagger-Richards)
shattered (Jagger-Richards)
she was hot (Jagger-Richards)
all down the line (Jagger-Richards)
loving cup (Jagger-Richards)
as tears go by (Jagger-Richards-Oldham)
some girls (Jagger-Richards)
just my imagination (Barrett-Norman)
faraway eyes (Jagger-Richards)
Champagne & reefer (Morganfield)
tumbling dice (Jagger-Richards)
you got the silver (Jagger-Richards)
connection (Jagger-Richards)
sympathy for the devil (Jagger-Richards)
live with me (Jagger-Richards)
start me up (Jagger-Richards)
brown sugar (Jagger-Richards)
satisfaction (Jagger-Richards)
paint it black (Jagger-Richards)
little t&a (Jagger-Richards)
I’m free (Jagger-Richards)
shine a light (Jagger-Richards)
Stars Invitées :
Jack White III : chant, guitare (loving cup)
Buddy Guy : chant, guitare (Champagne & reefer)
Christina Aguilera : chant (live with me)
Musiciens additionnels :
Darryl Jones : basse
Chuck Leavell : claviers
Bobby Keyes : saxo
Bernard Fowler : choeurs
Lisa Fischer : choeurs
Blondie Chaplin : choeurs
Tim Ries : claviers, saxo
Kent Smith : trompette
Michael Davies : trombone
Pour ce film, une playlist exceptionnelle (choisie par Mick Jagger) avec des titres allant de 1965 (satisfaction) jusqu’en 1983 (she was hot), écartant tous les titres des Stones publiés ces 25 dernières années ce qui en dit long sur leurs derniers albums.
La majorité des titres vient d’ailleurs de la période dorée 68/72, et bizarrement les deux albums les plus représentés sont “Exile On Main Street”, album culte mais pas très populaire et “Some Girls” l’un de leurs derniers grands albums.
Je n’ai pas encore vu le film donc je n’en parlerai pas, par contre un petit mot sur les invités particulièrement bien choisis :
Jack White III (White Stripes-Raconteurs) représente pour moi la nouvelle génération du rock blues, j’ai d’ailleurs lu sur internet quelqu’un le nommant le sauveur du rock et c’est exactement ce que je pense de lui.
Il aurait d’ailleurs eu une influence sur la façon dont sonne “A Bigger Bang”, il était donc normal qu’il fut invité à ces shows.
Buddy Guy, l’un des derniers bluesmen vivants, est également tout à fait à sa place et interprète avec les Stones un titre de Bo Diddley “Champagne & reefer”, titre inédit dans la carrière des Stones.
Et pour finir Christina Aguileira, d’abord une voix soul d’enfer, un personnalité forte et marquante de la musique populaire américaine de ces dix dernières années, et surtout l’une des chanteuses les plus sexys pour un duo d’enfer avec ce diable de Mick Jagger.
© Pascal Schlaefli
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