La collection « Diaporama » de l’IMEC fait entrer, au moyen d’un ouvrage d’environ 50 pages, dans le travail d’écrivains dont ils témoignent à l’aide de photos de leurs choix. Vous avez déjà pu en voir une présentation ici.La couverture relie dans un diagramme divers éléments que l’on retrouve dans le texte et qui structurent la pratique d’écriture ainsi révélée. J’ai reproduit ci-dessus le diagramme du livre de Philippe Artières. Je vous invite à en relever trois éléments à partir desquels vous construirez un texte. Il ne s’agit pas de résumer un livre que vous n’avez peut-être pas lu mais bien d’écrire une petite histoire illustrant les trois éléments que vous aurez choisis.
Exemple à partir de trois éléments (urgence à écrire partout, minuscule, un grand drapeau)
Ayant appris une langue étrangère dont la graphie même différait de celle qu’il avait jusqu’alors pratiquée, il écrivait dès qu’il en avait l’occasion : sur un carton d’emballage, sur la page de garde d’un livre, à l’angle d’un mur, sur les barreaux d’une grille, sur le sol d’un trottoir, même sur la neige quand il avait neigé. Il mélangeait les orthographes, passait de lettres géantes à des caractères minuscules, aimait à le faire en cachette mais signait ses textes de ce seul mot : « illisible ». Parallèlement à cette activité de graphorrhée, il entreprit l’écriture, sur un tissu blanc, des titres des chansons qu’il connaissait. Il remplissait un rectangle et le hissait en haut d’un mât, puis un autre et un suivant. Quand le mât était plein, il en commençait un autre, et ainsi de suite. Il prétendait entendre les chansons selon le bruit du vent dans les drapeaux qui semblaient n’en former qu’un seul, immense.
C’est à vous main tenant. Merci de poster votre récit dans les commentaires ci-dessous.