Des parfums de fenouil, de thym, et de garrigue…
C’est un des marchés les plus réputés de l’arrière-pays dans les Alpes-de-Haute-Provence. A juste titre, même s’il est plus discret et ramassé que ce à quoi on pouvait s’attendre au vu de sa notoriété.
Dans la fraicheur du matin, il faut toujours aller dans les marchés tôt le matin, les premiers arrivés seront les mieux servis et surtout avec l’embarras du choix. La majorité sont des petits producteurs, bios et autres, qui viennent de quelques kilomètres alentour. Magnifiques fruits bien mûrs, pèches, fraises, cerises, abricots, qu’il est difficile de ne pas manger sur place. Légumes typiques de la Provence, très belles fleurs de courgettes en saison, rares mangetouts, au demeurant délicieux cuits quelques minutes dans un peu d’eau et arrosés d’huile d’olive et d’une petite noix de beurre. Aubergines, courgettes, haricots verts, tout est d’excellente qualité, rustre et beau à la fois.
Deux éleveurs de chèvres et brebis parfaitement recommandables avec plusieurs affinages proposés. Un délice de fraicheur et de saveur.
Pas de boucher sur le marché. Le fameux agneau de Sisteron se trouve chez un boucher juste derrière le marché, dans la petite rue commerçante qui longe le tunnel. Un homme sérieux.
Et la spécialité (très) locale, typique des Alpes-de-Haute-Provence qui serait apparu dans le Champsaur, au-dessus de Sisteron : le Tourton, un beignet farci de purée et frit dans l’huile. Ca nourrit son homme !
Inutile de dire qu’au fil de la matinée, la chaleur aidant, l’ambiance est des plus chaleureuse et bonne enfant. « Et par-dessus tout ça »… comme le chantait Gilbert Bécaud, « l’accent qui se promène » et les interpellations qui donnent le rythme de la vie du marché. Belle vue sur la vallée et quelques cafés qui vous accueillent à l’ombre…déjà recherchée.
Un marché à ne pas manquer. Tous les samedis matin, dans le centre-ville.