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[Critique] BECKETT

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Critique] BECKETT

Titre original : Beckett

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[Critique] BECKETT
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[Critique] BECKETT
[Critique] BECKETT

Origines : Italie/Brésil

Réalisateur : Ferdinando Cito Filomarino

Distribution : John David Washington, Boyd Holbrook, Alicia Vikander, Vicky Krieps...

Genre : Thriller

Durée : 1h48

Date de sortie : 13 août 2021 (Netflix)

Le Pitch :

Un touriste américain en vacances en Grèce se retrouve mêlé à un important complot politique à la suite d'une tragédie...

La Critique de Beckett :

Réalisateur de seconde équipe pour Luca Guadagnino, sur A Bigger Splash, Call Me by Your Name et Suspiria, Ferdinando Cito Filomarino a dirigé son premier long-métrage Antonia, en 2015. Le voici aujourd'hui de retour sur Netflix avec Beckett, une sorte de déclinaison grecque de Frantic ...

Sortie de route

En effet, Beckett débute un peu comme le film de Roman Polanski dans lequel Harrison Ford se retrouvait piégé à Paris, obligé de combattre pour sauver sa vie. Ici, c'est John David Washington, la star du récent , que l'on retrouve en Grèce, accompagné de la trop rare Alicia Vikander. Un couple comme les autres en somme, qui va se retrouver impliqué, bien malgré lui, dans un terrible complot, au cœur d'une Grèce secouée par la révolte populaire.

En cela, le film de Filomarino cherche dès le départ à nous impliquer aux côtés des personnages principaux et plus particulièrement de celui auquel il emprunte son nom. Beckett étant un homme comme les autres, qui est juste là pour profiter de vacances bien méritées avec sa petite amie. Quand les choses commencent à déraper pourtant, ce type ordinaire doit vite puiser dans ses réserves pour déjouer les plans de sombres individus lancés à ses trousses. Tout d'abord contraint de composer avec la nature parfois sauvage de la Grèce puis plongé dans l'enfer de villes peuplées de visages menaçants et suspicieux, ce héros désigné par le sort, n'a pas d'autre choix que de poursuivre sa course en avant dans une logique qui n'est pas sans rappeler celle des classiques d'Alfred Hitchcock. Car si on pense bien sûr à Frantic, c'est bien Sir Alfred qui fait surtout planer son ombre sur ce thriller mené tambour battant par un réalisateur plein de déférence...

[Critique] BECKETT

Salade grecque

Au cœur de cette histoire de faux-semblants qui ne souffre d'aucun véritable temps morts, John David Washington fait excellente figure. Véritable pivot du récit, il parvient, malgré l'économie de mots à travers laquelle son personne s'illustre, à communiquer toute la détresse et les sensations de ce dernier. Un gars plutôt simple confronté à la mort et plus généralement à une situation qui le dépasse mais qui pourtant, va être amené à se révéler. L'acteur, très bon, ne suffit néanmoins pas à faire oublier le caractère conventionnel d'un scénario un peu feignant quand il s'agit de sublimer un postulat somme toute ordinaire. Si on ne devine pas forcément les rebondissements, Beckett va du point A au point B sans trop chercher à surprendre son public.

Un choix payant concernant le rythme, qui comme souligné plus haut, est assez rapide, mais regrettable par rapport au manque d'originalité de l'ensemble. Pourtant, Beckett, dans sa globalité, fonctionne bien. Pas aussi frénétique et viscéral que l'excellent No Escape, moins virtuose que Frantic, ce film tout à fait honnête et sincère brille néanmoins par sa mise en scène soignée et sa direction d'acteurs. Le choix du réalisme, cohérent par rapport à la condition du personnage central, qui n'est pas un super-héros ou une sorte de Jason Bourne, est également payant et confère à l'ensemble une certaine âpreté. En d'autres termes, Beckett ne laisse aucune chance à l'ennui et, sans chercher à réinventer l'eau tiède, va droit au but avec une certaine bravoure fort appréciable.

En Bref...Thriller porté par l'excellent John David Washington, Beckett bénéficie également d'une mise en scène solide qui compense un peu le manque d'originalité d'un scénario trop linéaire.@ Gilles Rolland
[Critique] BECKETT
Crédits photos : Netflix

Par Gilles Rolland le 19 août 2021

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