Magazine Cinéma

"Le premier jour du reste de ta vie"

Par Tazounette



Une petite avant-première très sympa puisque nous avons eu l’opportunité de poser quelques questions au réalisateur Rémi Bezançon et Déborah François…

Pour situer l’histoire : Marie-Jeanne et Robert Duval ont trois enfants: Albert, Raphaël et Fleur. Le portrait de leur famille s'esquisse sur une douzaine d'années. A travers cinq journées particulières, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais comme avant.

J’ai beaucoup aimé ce film, et pas seulement parce que Jacques Gamblin campe ce père de famille… Et Zabou, qui campe la mère et que l’on voit décidément trop peu sur nos écrans… On suit cette famille sur des années, les crises qu’elle connaît, les rancœurs des uns et des autres, les non-dits, les mal-dits ou les pas-dits-du-tout. Cette famille, c’est tout le monde à la fois, les remises en question, les choix qui jalonnent toute une vie et puis les grands événements qui la construisent.

Ce film est bon et les tous les acteurs sont éblouissants. Mention spéciale aux jeunes…

Déborah François est touchante à souhait dans ce rôle d’ado rebelle un peu perdue, un peu délaissée. Son jeu est tout en finesse et authenticité. Belge, cette actrice a été découverte dans « L’enfant » des frères Dardenne et commence à mener une belle carrière. Il faut dire qu’elle a du talent. Et en plus elle est rigolote.

Pio Marmai qui campe un grand frère éblouissant de vérité. La responsabilité de ses frères et sœurs. Cette colère qu’il garde au fond de lui parce qu’il aimerait que son père soit fier de lui. Et en plus, il est beau !! Il est tout nouveau, découvert par le réalisateur durant un casting… M’est d’avis qu’il ne va pas tarder à décoller…

Et Marc-André Grondin, enfin, le frère cadet. Le zen de la famille, celui qui parle peu mais n’en pense pas moins. Canadien, il a dû perdre son accent pour le film. Le réalisateur, Rémi Bezançon nous expliquait que pour ce faire il avait utilisé le même coach que Déborah qui avait dû pour le film « la tourneuse de pages » perdre son accent belge…

On rit, beaucoup, on s’émeut, beaucoup, on est en colère, comme eux et on pleure aussi, à la fin.


Perso, je ne demande rien de plus à un film. Me faire ressentir de vraies émotions. A partir du moment où le pari est tenu, j’estime que le film est bon.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tazounette 17 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines