Dans une œuvre du maître de Vedânta Vidyâranya, on trouve ce verset, d'origine inconnue :
puṇyasya phalamicchanti, puṇyaṃ necchanti mānavāḥ /
na pāpaphalamicchanti, pāpaṃ kurvanti yatnataḥ//
"Les humains veulent le fruit de la vertu,
(mais) ils ne veulent pas la vertu.
Ils ne veulent pas le fruit du vice,
(mais) ils s'adonnent au vice assidument."
Plus loin, il cite l'Upanishad du Clan de la Perdrix :
kimahaṃ sādhu nākaravam, kimahaṃ pāpamakaravam
"Pourquoi n'ai-je pas fait le bien ? Pourquoi ai-je fait le mal ?"
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Cette dernière affirmation, fort ancienne, rejoint la célèbre constatation de l'Evangile : « Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Romains 7:19). Celui-ci attribue cette impuissance à la présence du péché en l'Homme, présence quasi physique transmise génétiquement.
Mais pourquoi cette incohérence de l'humain ?