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Enrico Pieranunzi & Diego Imbert en dialogue au Sunside

Publié le 28 août 2021 par Assurbanipal
Enrico Pieranunzi & Diego Imbert en dialogue au Sunside

Enrico PIeranunzi par Juan Carlos HERNANDEZ

Paris, Ile de France, France

Jeudi 26 août 2021, 21h

Enrico Pieranunzi: piano

Diego Imbert: contrebasse

Pas de batteur ce soir. Le trio avec André Cecarelli est réduit au duo. C'est un choix musical. Celui du dialogue permanent. Répertoire composé essentiellement de morceaux de musique classique arrangés par Enrico Pieranunzi (1949) qui enseigna pendant des décennies le piano au conservatoire Sainte Cécile de Rome et dont le pianiste préféré reste Arturo Benedetti Michelangeli (1920-1995).

Le concert commence. Le public applaudit timidement un solo de contrebasse. Silence, on écoute. C'est très agréable mais je m'endors à 21h20 tant la musique me berce. Il me manque les coups de patte et de griffe du Cat André Cecarelli pour me réveiller. Cf extrait audio au dessus de cet article.

Un morceau plus énergique pour me réveiller. Cela sonne un peu espagnol à mes oreilles. Bonne pulsation. Ca galope joyeusement. Ces hommes ont des doigts de fée.

Pas compris le titre du 1er morceau. Le second s'intitule " Dance from the unexpected ".

Tiré de l'album " Ménage à trois ", " Siciliano " la 2e partie de la sonate pour flûte BWV1031 de Jean Sébastian Bach. Elle a été transcrite pour piano par Wilhem Kempff (1895-1991) et Enrico Pieranunzi l'a arrangé en jazzman italien sous le titre " Sicylian Dream ". Cf extrait audio au dessus de l'article. Ca balance tranquille. Bach est un Maître du Swing. C'est pour cela que les Jazzmen l'adorent. Comme le pianiste franco-américain Dan Tepfer et ses " Variations on Goldberg Variations " maintes fois célébrées sur ce blog. Ca danse bien. Bon crescendo final.

" Very early ", la première composition de Bill Evans (1929-1980), influence majeure d'Enrico Pieranunzi. Le seul pianiste de Jazz à ne pas être influencé par Bill Evans depuis 1960, c'est Martial Solal. D'où la singularité de Martial Solal. Le tempo est élastique, à la Bill Evans. Le temps se contracte et se rétracte à volonté.

Enrico Pieranunzi nous explique sa relation difficile avec Jean-Sébastien Bach. C'est un Géant mais un peu lourd (un po pesante, in italiano). Je demande pardon aux Allemands dans la salle car c'est un Géant et je ne suis rien. Un morceau triste. Enrico PIeranunzi nous avertit. La musique ne traîne pas. Ca coule de source mais avec une certaine nostalgie, en effet.

Un hommage au contrebassiste américain Charlie Haden (1937-2014), intitulé tout simplement " Charlie Haden ". Une ballade suave à souhait. Beau son de contrebasse. Obligé.

Ne serait-ce pas un standard du Jazz, " Come rain or come shine " ? Si ce n'est pas ce standard du Jazz, c'est sa version classique jouée par deux Jazzmen.

PAUSE

La musique est belle mais elle m'endort. Il est temps de rentrer dormir à mon domicile adoré. La chronique cesse donc ici.

Dans la vidéo ci-dessous, enregistrée au Jazzklub Divino, au Danemark, Enrico Pieranunzi joue en duo avec Thomas Fonnesebaek (contrebasse). Un dialogue bien plus énergique que celui auquel j'ai assisté au Sunside avec Diego Imbert.

La photographie d' Enrico PIERANUNZI est l'oeuvre du Vertueux Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette oeuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales .


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