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Wild Sweet Orange, la crème de l’indie rock

Publié le 30 juillet 2008 par Eddie

“J’ai vu dix chiens tard hier soir sur le bas-côté se dirigeant vers ton appartement et j’ai cru que c’était un présage donc je suis rentré chez moi et j’ai déambulé seul en cercles dans ma chambre” (”I saw ten dead dogs on the side of the road driving late last night to your apartment and I thought it was an omen, so I headed on back home and walked in circles ’round my room alone.”)

C’est ce genre de paroles qui font de Wild Sweet Orange un groupe inoubliable à la première écoute de leur album. Ce groupe originaire de Birmingham, en Alabama, est la crème de l’indie rock (je n’ai pas peur des grands mots ces temps-ci). Tout ce que j’aime dans le pop-rock y est. Pire : c’est le premier album de ce quatuor à la réputation live déjà bien établie.

We Have Cause To Be Uneasy, qui est sorti hier, est accrocheur, surprenant, folkeux parfois, rockeur souvent, bien écrit, et la voix de Preston Lovinggood (quel nom !!) est chaude et bougrement agréable. Wild Sweet Orange n’en fait pas trop, c’est pas du Coldplay, les paroles sont sensées, ce sont de vraies histoires, accrocheuses, pas seulement des “impressions” avec plein de “yeaaaah” interminables.

Je mets en lumière les paroles, car elles sont vraiment bien. Prenez par exemple “Tilt” : “you’re shaking bad in your sheets, convulsing like you didn’t eat”, intraduisible, mais terriblement belle. La qualité des paroles met Wild Sweet Orange au-dessus de la masse des groupes indie-rock qui polluent les ondes FM américaines et dont les paroles ne volent jamais bien haut. Enfin ça ne gène pas la majorité des auditeurs français vus que le niveau en anglais moyen du Français est assez catastrophique, mais quand vous comprenez à peu près l’anglais, les paroles prennent une importance considérable. Et vous vous rendez compte que des gens comme Francis Cabrel ou Christophe savent vraiment manier leur plume.

Wild Sweet Orange est un groupe à suivre. Leur premier album est une réussite qui ne touche pas encore à l’extraordinaire mais qui s’en rapproche.

Album 4 étoiles

Vous avez peut-être (si vous regardez “Grey’s Anatomy”) entendu “Land of No Return” qui était dans la bande-son d’un des épisodes de la saison 4 (il me semble). La voici donc, dans le nouveau lecteur une piste de Jiwa que je trouve particulièrement joli.

Le groupe a son MySpace et son site officiel. Difficile de trouver des extraits de leur album sur le web sauf…

… sur Youtube. Tapez donc ‘wild sweet orange’ et vous aurez de quoi satisfaire vos petites rétines et cages à miel. Voici “Ten Dead Dogs”, donc est extrait la phrase qui ouvre cet article, interprétée chez David Letterman à l’époque de la sortie de leur EP “The Whale” (”La Baleine”) (apprenons l’anglais avec Eddie, youpi!) : cliquez ici ! (désolé si entre-temps la vidéo a été supprimée, pour le moment elle est toujours vivante)

Merci à Emmanuel pour m’avoir signalé le bug des commentaires, c’est réglé ! On est en train de travailler un design moins susceptible de bugger et mois type “blog”, plus “magazine”… Vous verrez ça dans quelques jours (on arrête pas !)


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