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Exposition “CITIZENS” Christian Lutz – ImageSingulières – Sète

Publié le 10 septembre 2021 par Philippe Cadu

" Je vis dans un pays, la Suisse, où l'extrême droite représente le premier parti politique du gouvernement.

La puissance des partis de la droite populiste touche toute l'Europe.

J'ai traversé pendant 7 ans des territoires européens sur les traces de ces partis du " bon sens " qui promettent une vie meilleure.

Le populisme est une fée maléfique, elle charme avec des paroles annonciatrices d'un bonheur futur. Elle arrive à nous faire oublier que ses filets sont toxiques, qu'ils produisent la ségrégation, l'exclusion, le désespoir. Ses arguments nous renvoient à nos frontières physiques et symboliques ; ils préparent le terrain de la guerre sociale, des phobies, des asphyxies de la pensée et du lien humain. Ils manipulent nos esprits et nos instincts.

Les partis qui diffusent cette idéologie sont des oiseaux familiers, qui soudain attaquent. Ils s'inscrivent dans le paysage ; ils se logent dans les friches industrielles, dans les villes calmes et bourgeoises, dans le regard des individus. Ils sont là, dans chaque inattention de nos valeurs morales, dans chaque brèche que la peur entaille.

Cette histoire est un peu le conte d'une Europe en prise avec elle-même et la redéfinition de ses valeurs. "

Christian Lutz

Romain Laurendeau raconte l'importance et l'impact de la drogue, est plus particulièrement du " Mister Nice Guy ", un cannabis de synthèse, sur la jeunesse d'Israël et des Territoires occupés. Le shoot est court et violent et l'addiction devient immédiate. Les conséquences sur la santé sont désastreuses. Un centre de désintoxication situé à Al-Eizariya en Cisjordanie se trouve dans une des nombreuses " zones tampon " palestiniennes, livrées à elles-mêmes, et parmi les plus touchées par le trafic et la consommation de drogue. Une autre façon de raconter le conflit et son absurdité, dans une démarche résolument humaniste.

Depuis 2018, le festival ImageSingulières, le journal d'information Mediapart et l' ETPA, s'engagent autour de deux prix : le " Grand prix ISEM " (doté de 8000€, et ouvert aux photographes du monde entier) et le " Prix ISEM jeune photographe " (doté de 2000€ et ouvert aux moins de 26 ans résidant sur le sol français). Tout deux récompensent des travaux photographiques documentaires en cours.


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