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Autour de Plasmas

Publié le 18 septembre 2021 par Onarretetout

Les éditions Rivages viennent de publier un livre de Céline Minard, Plasmas. Ce sont des nouvelles introduites par une citation de Ursula K. Le Guin : « (…) raconte une histoire qui ait une vraie fin (…) ». J’y reviendrai un autre jour. 

Pour aujourd’hui, j’ai prélevé dans la deuxième nouvelle du livre, intitulée Boules à neige, cette phrase :

« Ils étaient sales, maigres, hilares au moment de la prise de vues parce qu’ils venaient de découvrir un carton de boîtes de conserve intactes et une caisse de manumériques terrestres. »

Sur le site de Stéphane Sève, auteur de dessins selon une double technique, j’ai lu cette définition : « Le "manumérisme" est l'association du "Manuel" et du "Numérique" afin d'offrir une liberté nouvelle dans la création ». Mais vous êtes libre d’interpréter autrement ce mot.

Je vous invite à écrire une phrase (ou plus) avant celle de Céline Minard et l’introduisant, et une phrase (ou plus) après celle de Céline Minard, pour donner « une vraie fin » à l’histoire que vous racontez ainsi.

Exemple :
Depuis combien de temps erraient-ils sur cette planète, soulevant une poussière orangée à chaque pas, ayant perdu tout repère, le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest n’ayant ici aucun sens ? Ils ne le savaient pas, ayant même perdu la notion du temps. Avaient-ils marché pendant des heures ou des millénaires ? Aucun d’eux n’aurait su le dire. Et, s’ils n’étaient pas tiraillés par la faim, ils auraient volontiers continué à marcher, négligeant cette trappe que l’un d’entre eux venait de soulever.
« Ils étaient sales, maigres, hilares au moment de la prise de vues parce qu’ils venaient de découvrir un carton de boîtes de conserve intactes et une caisse de manumériques terrestres. »
Ils ne savaient même pas qu’une photo venait d’être enregistrée et envoyée au Centre de contrôle. Spontanément, on ouvrit une première boîte de conserve, puis une autre et encore une autre. Et quand on arriva aux manumériques, on y découvrit une annonce : la nourriture ne les rassasierait jamais. Le message ne révélait cependant pas le but de leur errance, car elle n’avait pas de fin, mais ils ne le surent pas.

C’est à vous maintenant. Racontez l’histoire autour de la phrase de Céline Minard et postez-la dans les commentaires ci-dessous. Merci.


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