Alertée par Michel Brosseau (A Chat perché), la blogosphère littéraire se fait en ce moment le relais d'un souci concernant le legs de Julien Gracq : la Fondation de France, qui en est initialement bénéficiaire, a donné le bébé à la municipalité de Saint-Florent le Vieil (député-maire Hervé de Charette) qui n'a pas à priori les moyens de se donner un projet.
Aussi, et sous la houlette de François Bon (Tiers Kivre), un brainstorming est lancé pour réunir des idées sur le ré-emploi de cette maison d'écrivain. Je vous invite à y participer.
Bien que n'étant pas particulièrement versé dans le style littéraire de l'auteur, ma fibre entrepreneuriale me pousse à apporter ma modeste pierre à cet édifice !
Je pose bien entendu comme liminaire que soit menée une étude marketing pour assoir une analyse sans compromis de la situation réelle. Les services de l'Etat peuvent aider la municipalité dans cette démarche. Je vois cette maison destinée à recevoir, outre le "musée" de Julien Gracq, une maison du suréalisme, un genre littéraire qui gagne sans doute à être connu. Complètement inculte dans ce domaine, j'en serais donc le premier visiteur !
Dans la mesure où l'on doit de moins en moins compter sur les subsides de l'Etat pour subventionner entièrement ce projet, il faudra sans doute réunir des investisseurs privés (libraires, éditeurs) et des mécenes. Un contributeur a évoqué le concours des Editions José Corti, qui sont en quelque sorte l'oasis des suréalistes.
Afin de glaner un public large, je n'hésiterais pas à adjoindre un pôle restauration, genre guinguette puisque nous sommes au bord de l'eau. Prévoir aussi un parcours ludique pour intéresser les enfants.
C'est tout ce qui me vient immédiatement à l'esprit, mais je me réserve la possibilité d'augmenter ma contribution !