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The Good Girls, Claire Eliza Bartlett

Par Maliae
The Good Girls, Claire Eliza Bartlett

Résumé : Après le meurtre d’Emma Baines, trois filles de sa classe de terminale sont directement propulsées en haut de la liste des suspects : Claude, la fêtarde, Avery, la cheerleader, et Gwen, qui ferait tout pour une bonne note.

Que ça leur plaise ou nous, chacune d’entre elles a une étiquette qui lui colle à la peau. Emma, elle, était la gentille fille. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Et la vérité sur ce qui est réellement arrivé se trouve peut-être juste sous le nez de tout le monde.

Le compte à rebours a commencé : les secrets les plus enfouis doivent être déterrés… avant qu’une autre gentille fille ne perde la vie.

Avis : Emma a été tué, les flics cherchent le ou la coupable et quoi de mieux que ces trois filles que tout accuse. Claude, considérée comme une trainée parce qu’elle aime coucher avec des garçons sans se mettre d’attaches, elle a déjà un casier, facile de la voir comme la coupable idéale. Avery est cheerleader et sous ses airs de gentilles filles, n’aurait-elle pas quelque chose à cacher ? Quand à Gwen, elle était en compétition pour une bourse avec Emma, et il aurait été facile pour elle de se débarrasser de son ennemie. Mais au final, les apparences sont bien trompeuses, les rumeurs fausses, qui a vraiment essayé de comprendre ces filles ? De les écouter pour de vrai ?

J’ai détesté les flics de ce roman, entre le père d’Emma qui est un dingue du contrôle, que les autres qui voient pas plus loin que le bout de leur nez. Par contre je me suis beaucoup attachée aux trois filles, et je voulais en savoir plus sur ce qu’elles cachaient, leurs secrets. J’ai deviné certaines choses, mais pas tout, et j’ai bien aimé la direction que prend le roman. Ce livre montre comment les victimes d’agressions sexuelles ou de viols, ne sont pas écoutées, sont jugées. Certaines phrases m’ont fait exploser, comme le père d’Avery qui dit que souvent ce sont des menteuses.

D’ailleurs parlons-en des parents dans ce roman. Le père d’Emma qui l’enferme, la surveille, va jusqu’à mettre des caméras chez lui. Les parents d’Avery qui ne pensent qu’à leur image, sa mère qui fait tout pour qu’elle reste maigre et surveille son poids, quitte à l’affamer. Ils sont complètement toxiques. Heureusement, les parents de Gwen changent la donne, ils sont très humains et fragiles suite à la perte de leur autre filles Lizzie.

L’histoire est intrigante, même si peut-être un peu lente par moment, d’autant plus que j’avais compris certaines choses. Puis tout finit par s’emballer et on découvre la vérité. J’ai bien aimé cette lecture, j’aurais voulu qu’on appuie peut-être un peu plus sur les sujets abordés, mais j’ai tout de même trouvé ça bien fait, et la fin m’a beaucoup plu. Elle ne s’adresse pas qu’aux gens de Lorne, mais également à nous, lecteurs, et elle fait réfléchir.

La leçon importante à retenir de ce roman, c’est qu’il faut toujours croire les victimes.

Phrases post-itées :
« C’est le problème quand vous êtes morte. Vous ne pouvez plus décider de la suite. »

« Si ça se trouve, songe la jeune fille, pour commettre un meurtre parfait, il suffit d’un groupe d’amis persuadés que vous êtes débile. »

éé

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