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(Note de lecture), Emmanuel Godo, Je n'ai jamais voyagé et Puisque la vie est rouge, par André Hirt

Par Florence Trocmé


Gogo1On est en droit, et plus que jamais dans une période historique qui ne lui accorde plus aucune place ni le moindre crédit, de se demander non seulement quelles seraient les raisons objectives d’une existence de la poésie, mais encore quel pourrait bien être l’endroit du réel dans lequel elle tire son origine. Emmanuel Godo, dans les deux recueils de poèmes parus chez Gallimard, Je n’ai jamais voyagé (2018) et Puisque la vie est rouge (2020) n’esquive, poétiquement il faut le souligner et non dans des pages de critique littéraire ou encore sous la forme de récit – on dira donc en poèmes –, aucune de ces difficiles et même redoutables, parce que radicales, questions. Il les parcourt même en tous sens dans ces recueils qui, il convient de le relever, tendent l’arc de toute une vie, depuis ses élans et ses malheurs premiers, jusqu’aux désastres qui ont suivi et dont il est dit discrètement, en passant, très mystérieusement donc, qu’ils avaient été prophétisés par un regard jeté sur les lignes de la main (on se demandera de quoi ce regard serait la métaphore ou lui-même le signe ?) pour s’ouvrir dans un retournement et par une grâce, enfin, à la vie dans le flux de ses promesses.
En raison de son développement et pour en respecter la mise en page, cet essai d'André Hirt sur deux livres d'Emmanuel Godo est ici proposé au format PDF à ouvrir d'un simple clic sur ce lien.
Godo2Emmanuel Godo, Je n’ai jamais voyagé, Paris, Gallimard, 2018
&
Godo 3Emmanuel Godo, Puisque la vie est rouge, Paris, Gallimard, 2020.


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