La Galerie Hors-Champs présente quatre artistes dans un espace où la diversité ne nuit pas à la cohérence. Ce sont d’abord les fleurs d’Isabelle Bonte-Hessed2 et son dessin à la mine de plomb sur papier blanc des hortensias.
Autres dessins, ceux de Gisèle Bonin, jamais de corps entier, des mains qui saisissent, des pieds, des parties de corps comme surpris dans un geste : c’est le geste saisi qui importe ici.
D’autres gestes sont surpris dans les paysages de Lazare Lazarus, calanques recélant des végétaux à foison et des scènes érotiques.
De la quatrième artiste de cette exposition, Nathalie Déposé, sont présentées des photos d’un paysage dans lesquelles elle tire des traits, comme on le fait pour inscrire une frontière.
Je reviendrai plus tard aux fleurs d’Isabelle Bonte-Hessed2 et à la frontière de Nathalie Déposé. Pour aujourd’hui, c’est le nom de la galerie qu’il m’intéressait de confronter aux images qui y sont présentées : hors-champs. Non pas hors du champ visuel, hors du cadre, mais plutôt hors des champs, comme à travers champs, pour découvrir, retrouver, ouvrir l’espace.