On trouve chez lez Mérovingiens francs, des reines aux prénoms originaux doublés de destins parfois tragiques ! En voici quelques unes :
Basine
Avec un « s » supplémentaire, on la trouverait en cuisine ! Pourtant Basine est considérée par certains historiens comme la Première reine de France car elle est la mère de Clovis et l’épouse de Childéric Premier.
Suavegothe de Burgondie (v504-554)
Cette fille du roi des Burgondes, épousa le roi Thierry Ier, à 18 ans. Elle lui donna une fille et vécu quelques années après la mort de son époux. Les historiens perdent ensuite sa trace.
Gontheuque de Burgondie (v 492-532)
Elle fut l’épouse de l’aîné des fils de Clovis et Clotilde, le bien nommé Clodomir. A la mort de ce dernier, Clotaire, benjamin de la famille décide de l’épouser dans le but d’exercer le pouvoir et la régence. La fin de l’histoire de Gontheuque n’est pas enchantée! Sa mort demeure un mystère et on ne sait pas si elle assista à l’assassinat de 2 de ses fils par leur beau-père et oncle !
Ultrogothe (v 497)
Cette princesse ostrogothe fut l’épouse du roi Childebert, fils de Clovis. Elle résida avec son mari à Paris et donna naissance à 2 filles qui prirent els ordres. Elle fut témoin des batailles entre les fils de Clovis.
Galswinthe de Wisigothie (V 540-568)
Malgré son nom « à coucher dehors », Galswinthe peut se prévaloir d’une formidable ascendance. Parmi ses ancêtres, on compte des rois Wisigoths, des Vandales et même un empereur romain d’Occident. Elle épouse Chilpéric alors que sa sœur Brunehaut se marie avec Sigebert, le roi d’Austrasie, qui est aussi le pire ennemi de son mari ! Elle sera étranglée par Frédégonde, une intrigante qui lui « faucha » aussi son époux !
Gomatrude (v 598-630)
Encore un destin très peu enviable ! Gomatrude, sœur cadette de Sichilde (épouse de Clotaire II) épousa Dagobert Ier (le héros mal culotté de la chanson, Le Bon Roi Dagobert, écrite à la Révolution). Malheureusement, elle ne réussit pas à lui donner une descendance et fut répudiée et renvoyée dans ses terres. Personne ne sait ce qu’elle devint et la fin qu’elle connut.
Vous l’avouerez, les histoires de princesses de la vraie vie, à cette époque n’ont rien à voir avec les contes de fées ! Ce n’est pas parce qu’on épouse un roi, que le destin devient glorieux !
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