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[CRITIQUE] Resident Evil :Bienvenue à Raccoon City

Par Elodie11 @EloFreddy
[CRITIQUE] Resident Evil :Bienvenue à Raccoon City

Réalisé par :Johannes Roberts

Avec : Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen…

Durée : 1H47

Genre : Horreur/Action

Date de sortie : 24 Novembre 2021

Interdit aux moins de 12 ans

[CRITIQUE] Resident Evil :Bienvenue à Raccoon City

SYNOPSIS :

Autrefois le siège en plein essor du géant pharmaceutique Umbrella Corporation, Raccoon City est aujourd’hui une ville à l’agonie. L’exode de la société a laissé la ville en friche… et un grand mal se prépare sous la surface. Lorsque celui-ci se déchaîne, les habitants de la ville sont à jamais… changés… et un petit groupe de survivants doit travailler ensemble pour découvrir la vérité sur Umbrella et survivre à la nuit.

MON AVIS :

Je préfère vous prévenir, dans cette chronique, je me ferai l’avocat du Diable ou plutôt le parapluie d’Umbrella Corporation. Parce que oui, j’ai aimé cette adaptation.

Vous allez me dire qu’elle est pleine de défauts, que la mise en scène relève parfois d’une série B. Oui, c’est vrai. Pourtant, j’ai passé un excellent moment plein de nostalgie et de souvenirs d’enfant bloqué dans ce manoir aux zombies terrifiants.

Malgré tout avant de connaitre cet état de grâce, il vous faudra passer par une première partie d’introduction longue et assez monocorde. La photographie vintage permet à cette adaptation de pallier ses quelques défauts. On lui pardonnera donc ses plans parfois amateurs et sa caméra un poil trop voyeuse. Filmer ses zombies oui, filmer leurs pustules non.

Passé cela, et le casting parfois laborieux (coucou Jill Valentine et Leon S.Kennedy), une fois que la sirène de Raccoon City se déclenche, l’âme de rameur reprend ses droits et la partie, la vraie peut commencer.

Le chapitre au manoir et tout simplement fascinant, éprouvant dans son rythme effréné qui nous rappelle un certain premier jeu paru en 1996. On sent bien que le réalisateur veut faire plaisir aux fans de la franchise, et dans un sens c’est réussi. Que cela soit pour ses nombreux clin d’oeil, son mode FPS (la scène du briquet dans le noir, flippant à souhait !) ou encore son ambiance à l’épouvante rétro, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est un petit plaisir coupable qui parvient à nous maintenir enfoncé dans notre siège de gamer.

[CRITIQUE] Resident Evil :Bienvenue à Raccoon City

Un seul regret pour ma part : le bestiaire. Visuellement très réussies, il est dommage que les bestioles soient si vite vaincues. Soyons honnêtes, jamais un Licker n’aura été aussi vite abattu. Quand je pense aux nombres de balles qu’il me fallait pour en abattre un… Un gâchis scénaristique et une énorme déception pour ma part. C’est vrai quoi, pour une fois que les créatures étaient belles.

Bien meilleur que l’adaptation ratée d’Anderson, celle de Roberts a au moins le mérite de vouloir retranscrire la beauté de la franchise. Certes, l’ensemble reste encore un peu amateur, mais le plaisir est là. Alors, pourquoi s’en priver ?

Sans compter ce générique de fin… qui nous laisse une faim de zombie.

Touchant dans ses maladresses, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City reste un petit régal pour les fans de la franchise. Même si son casting et sa mise en scène demeure parfois amateur, il n’empêche que le spectacle est bien au rendez-vous pour les fans dont je fais partie. Une ambiance glauque et malsaine qui nous donne qu’une seule envie : reprendre la manette. Et rien que pour ça, j’achète !

MA NOTE :

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