Dévisagée, Erin Stewart

Résumé : Ava a tout perdu dans l’incendie qui a ravagé sa maison : ses parents. Sa meilleure amie. Même son visage. Elle n’a pas besoin d’un miroir pour savoir à quoi elle ressemble – la violence du regard des autres lui suffit. Sa rencontre avec Piper, une adolescente déchaînée qui porte comme elle des cicatrices, l’aide à surmonter son retour au lycée. Il reste à Ava son humour, des amis fabuleux et une voix faite pour chanter… Osera-t-elle seulement monter sur scène ?

Avis : Ava est une adolescente dont la maison a prit feu, elle y perd son père, sa mère, sa cousine et finit brulée à 60%. Elle a peur du regard des autres, de leur remarque, elle n’aime pas qu’on la dise courageuse alors qu’elle n’a tout simplement pas le choix. Mais sa rencontre avec Piper, qui a subit un accident de voiture, va petit à petit l’encourager.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, c’était très poignant. Ava a beaucoup de difficultés avec les autres mais surtout avec elle-même, elle a peur, elle a du mal à encaisser les coups. Piper, elle, est mordante, elle utilise le sarcasme comme moyen de défense et Ava va s’attacher à elle. Ainsi qu’à Asad, un gars fan de comédie musicale. Ses deux amis vont la suivre et l’aider à surmonter, même s’ils ne sont pas, eux non plus, sans problème et sans tristesse. J’ai aimé comment c’était écrit, tourné, formulé. J’ai vraiment réussi à comprendre la douleur d’Ava, quand bien même j’ai la chance de ne pas être à sa place. La perte de ses parents est très dur également, et Cora, sa tante (qui elle a perdu sa fille) m’a foutu les larmes aux yeux.

Les personnages sont attachants, j’ai beaucoup aimé Piper et son langage mordant. Asad était aussi trop mignon, gentil et sincère. Par contre j’ai détesté Kenzie, peu importe ce qu’elle a vécu, ses propos sont absolument horribles et son harcèlement pas justifié. Certaines personnes me dégoûtent.

La fin m’a vraiment émue. J’ai trouvé quelques petits trucs un peu prise de tête mais ça passait quand même bien, et puis il s’agit d’ados à fleur de peau. C’était une belle histoire.

éé