86 – eighty six – est un roman écrit par Asato Asato et illustré par Shirabii. Les machines sont elles créé par I-IV. En France, c’est la maison d’édition Mahō qui nous fait le plaisir de proposer en français le lignt novel.
De quoi ça parle ?
« Une guerre sans perte humaine », c’est ce que proclame la République de San Magnolia. Attaquée par une armée de drones appelée la « Légion », le Gouvernement a finalement mis au point ses propres armes autonomes, les « Juggernauts ». Cependant, en dehors des murs fortifiés protégeant les 85 Districts qui compose la République, existe un 86e secteur. Officiellement inexistant, ces Eighty-Six sont dépouillés de leur humanité et conduisent ces armes « sans pilote » au nom de San Magnolia.
Lena, jeune commandante, se retrouve affectée au 1er escadron de défense, l’élite des Eighty Six. Une unité tristement célèbre pour son capitaine, un certain « Faucheur »…
C’est pas ma guerre
Léna est un jeune fille de bon famille, qui excelle en tant que chef militaire. On lui confit une unité qu’elle a cœur de soutenir. Petit à petit elle va tisser des liens avec eux et par la même occasion en apprendre plus sur les dessous de cette guerre. Dans les fais, personne ne meurt jamais, il n’y a pas de décompte, pas d’enterrement, rien. Plus elle creuse, plus elle va découvrir l’horreur de ce génocide. Pis, son pays court à sa perte et semble ne pas vouloir voir la réalité en face.
Les passages poignants sont tous ici, si vous avez vu l’anime vous allez tout revivre et peut-être pleurer à nouveau. Le roman est court mais il reprend bien la saison 1. Ce qui est amusant c’est que le livre va à la fois plus loin et moins loin que l’anime.
Toujours plus loin
Les deux épilogues nous plongent bien plus loin que la saison 2, alors que la saison 2 de l’anime nous raconte ce qui s’est passé entre le dernier chapitre et le 2e épilogue. Voilà, si vous êtes de ces gens qui voient des spoilers partout et qui le vive mal attention à vous. Au contraire, moi j’adore. Je suis impatience de voir les deux derniers épisodes de l’anime qu’on aura en mars et aussi de lire la suite des romans.
Il existe une dizaine de romans au total, du coup on en a pour un moment. Le succès du premier tome semble au rendez-vous donc je suis très heureuse.
Dans la postface l’autrice nous parle directement de ses différentes passions, j’ai ainsi été agréablement surprise que ce soit une femme qui écrive 86 – eighty six –. Ceci explique sans doute que le héros ne soit pas porté sur le sexe et que Léna et ses consœurs soient bien écrites. La fantasy et la SF écrite par des femmes m’accompagnent depuis mon adolescence. Le roman est facile à lire, tout en étant bien écrit. Light peut-être, mais chargé en émotion aussi.
Le roman 86 – eighty six – a été à la hauteur de mes attentes. Aussi dure que passionnante l’histoire de ces eighty six fait mal, on a le cœur serré tout du long. Gros coup de coeur pour ma part pour cette saga qui me piétine l’âme…
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