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Loveless, Alice Oseman

Par Maliae
Loveless, Alice Oseman

Résumé : Georgia n’a jamais été amoureuse, n’a jamais embrassé qui que ce soit. Elle n’a même jamais eu de crush . Mais en tant que romantique endurcie passionnée de fan-fictions, elle est persuadée qu’elle finira par trouver LA bonne personne.
Alors qu’elle commence l’université aux côtés de ses meilleurs amis Pip et Jason, Georgia est fin prête à trouver l’amour. Et avec une colocataire extravertie et une place à la Shakespeare Society , son rêve semble sur le point de se réaliser.
Or lorsque ses désirs de romance sèment la pagaille au sein de ses amis, Georgia se retrouve embourbée dans sa propre tragédie. Elle commence à se demander pourquoi l’amour paraît si simple pour les autres et pas pour elle. Avec un nouveau vocabulaire jeté à ses pieds – asexuelle, aromantique -, Georgia est plus incertaine que jamais face à ses sentiments.
Est-elle vraiment destinée à rester sans amour ? Ou s’est-elle trompée de voie depuis le début ?

Avis : Georgia veut absolument tomber amoureuse. Elle le veut d’autant plus que tout autour d’elle parle d’amour, les films, les séries, les fanfictions qu’elle lit. Elle aussi trouvera LA personne. Sauf que voilà, Georgia n’arrive pas à trouver l’amour, elle n’arrive pas à tomber amoureuse.

J’ai tout simplement ADORÉ ma lecture. Ce livre m’a tellement parlé et j’aurais voulu le lire il y a quinze ans de cela. Je me suis retrouvée et reconnue dans Georgia, plein de choses m’ont fait me dire « ah mais oui c’est trop ça », le récit a résonné vrai dans ma tête parce que j’avais l’impression d’être un peu comme Georgia. Donc, forcément, c’était génial.

Je me suis sentie triste avec Georgia, j’ai adoré ses ami.e.s, j’ai adoré comment c’était écrit. Malgré les agissement de Georgia qui peuvent être parfois « mauvais », je la comprenais tellement que j’avais du mal à lui en vouloir. On a aussi d’autres représentations dans le roman, Pip est lesbienne, Rooney est pan, Sunil est non binaire et ace.

Je galère pour parler de ce roman, parce qu’il est tellement personnel, il a tellement touché une corde sensible. Je me suis sentie émue, la fin m’a fait pleurer devant la beauté de l’histoire. L’amitié est ce qu’il y a de mieux.

L’asexualité et l’aromantisme sont encore tellement mal compris dans notre société que ce livre, qui est une vraie pépite, est à mettre dans toutes les mains, ne serait-ce que pour faire comprendre aux gens exactement ce que l’ont peut ressentir et que « ça viendra » ou « tu trouveras le bon » ne sont pas des phrases qu’on peut dire.

Phrase post-itée :
« Comment se faisait-il que tout le monde fonctionne bien sauf moi ? Comment tout le monde pouvait vivre sa vie alors que j’avais une espèce d’erreur de programmation ? »

« Je voulais qu’il le fasse. Je voulais qu’il arrache le pansement. Qu’il remette l’os en place. Qu’il me répare.
Mais je savais déjà qu’il n’y avait rien à réparer.
Je serais toujours comme ça. »

éé

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