Ils sont 19 qui essaieront de se qualifier pour le Bocuse d’Or Monde :
Jour 1, le 23 mars 2022
Pologne – Jakub Kasprzak – Chef du restaurant Lumière à Baranowo. Un « Bocusien », ancien étudiant de l’Institut, dont c’est la deuxième apparition (il ne s’était pas qualifié en 2019)
Estonie – Alexander Gureev – Sous-chef de l’hôtel Bristol à Oslo, Norvège. Un chef allaité à la sauce norvégienne, donc pourquoi pas. L’Estonie à 8 points de la France la dernière fois (mais à domicile).
Ukraine – Maksym Pryhidko – Chef du restaurant Experimental à Lviv. Premier candidat à représenter son pays, nouvel entrant dans la scène.
Danemark- Brian Mark Hansen – Chef du restaurant Søllerød-kro à Copenhague depuis 2013. Un des chefs les plus en vue au Danemark et de fait, un des favoris de la compétition mondiale. Chef très médiatisé, il sera très suivi.
France – Naïs Pirollet – Institut Paul Bocuse à Lyon. Première cheffe à représenter la France, elle n’est pas très connue. Pur produit de la galaxie Bocuse, microcosme qui maîtrise les codes de la compétition. Qualification attendue certes, mais l’ambition est plus haute. La France n’a jamais remporté le Bocuse d’Or Europe.
Slovaquie – Peter Duranský – Chef du restaurant Das Loft à Vienne. Premier chef slovaque étoilé au guide Michelin et première fois que la Slovaquie se présente. Outsider méconnu.
Suisse – Christoph Hunziker – Chef du restaurant Beizli à Köniz. Le Bernois aux quatre participations nationales, a des choses à se faire pardonner, en 2015 il a terminé à une piètre 16ème place au Bocuse d’Or.
Islande – Sigurjón Bragi Geirsson – Chef du restaurant Héðinn à Reykjavik. Chef islandais de l’année en 2019, nous aurons l’occasion de parler de lui dans un autre post. L’Islande est une des nations montantes, jamais très éloignée du podium.
Belgique – Sam Van Houcke – Chef du restaurant Maste à Gand. Le flamand remporte en 2013 le prix Prosper Montagné, concours culinaire majeur qui récompense les cuisiniers professionnels de Belgique mais cela risque d’être un peu juste pour le Bocuse d’Or, qui demande une certaine expérience des concours.
Jour 2, le 24 mars 2022
Finlande – Johan Kurkela – Olo and Grön à Helsinki. 25 ans et pourtant déjà un habitué des concours de cuisine, Johan a déjà participé au Bocuse d’Or Europe en 2018 terminant quatrième devant la France. Avec l’Islande, la Finlande rime avec nation montante.
Espagne – Rubén Amro – Chef exécutif au Box Art Hotel à Madrid. L’Espagne, déception récurrente du Bocuse d’or. Y remédier serait un exploit.
Hongrie – Bence Dalnoki – Sous-chef du restaurant Stand à Budapest. Chez lui, donc parmi les qualifiés c’est écrit. Sinon repêché…
Pays-Bas – Kees Visser – Chef exécutif au restaurant Cristo
Royaume-Uni – Ian Musgrave – Sous-chef de l’Hôtel Ritz à Londres. Chef de l’année 2018 par la Fédération culinaire britannique, mais on ne sait pas ce que cela vaut au plan international.
Lettonie – Dinars Zvidrins – Chef du restaurant Laivu Centrs à Riga. Comme la Slovaquie, première participation.
Norvège – Filip August Bendi – Chargé des créations culinaires du Thon Hotel à Oslo. Commis lors de la médaille de Bronze en 2011, c’est un chef expérimenté et sans aucun doute, sera qualifié.
Turquie – Emre Inanir – Chef du Çırağan Palace Kempinski à Istanbul. Ce n’est pas un globe-trotter. Il officie dans une belle maison mais son parcours très ottoman risque de le desservir.
Russie – Sergei Ternov – Chef de l’antenne russe de l’Institut Paul Bocuse depuis 2021. Pas trop d’expérience des concours.
Suède – Jimmi Eriksson – Responsable créatif et gastronomique du Stadshusrestauranger à Stockholm. Habitué des concours culinaires, Jimmi Eriksson est sacré Chef de l’année en Suède en 2016 et remporte, avec son équipe, la médaille d’or à la Coupe du monde culinaire en 2018, obscur concours qui n’a pas le niveau du Bocuse d’or. La Suède souvent placée, rarement gagnante. Ferait mieux de ne entrer dans le vote « copain ».
Parmi les favoris, on ne va pas être très original : les Scandinaves (malgré la victoire française en 2021 faisons remarquer que la France fut le seul pays à pouvoir s’immiscer dans le Clan des six). Le niveau sur le papier paraît plus faible que les années précédentes. Remarquons l’absence de l’Allemagne, de l’Autriche, du Luxembourg, de l’Italie. Quatre pays qui ont apparemment abandonné une compétition trop exigeante pour eux.