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Burial ‘ Antidawn

Publié le 22 février 2022 par Heepro Music @heepro
Burial ‘ Antidawn

« Antidawn semble raconter l’histoire d’une ville en hiver, et quelque chose vous fait signe de le suivre dans la nuit. Le résultat est à la fois réconfortant et perturbant, produisant une calme et étonnante lueur contre le froid. Parfois, alors qu’il entre au « mauvais endroit », il vous coupe le souffle. Et le temps s’arrête tout simplement. »

Les visuels de Burial ont toujours été assez sombres et pour l’essentiel dépourvu de toute image immédiatement reconnaissable – à l’exception bien sûr de son album Untrue sur lequel un personnage dessiné vient apporter quelque peu d’humanité à une apparence toujours un peu trompeuse…

Avec Antidawn, William Bevan vient rompre pas mal de choses le concernant : il a d’abord publié une seconde photo officielle de lui, sa nouvelle œuvre ne consiste pas de seulement une, deux ou trois nouvelles chansons mais cinq et, ce qui saute immédiatement aux yeux, il offre un visuel en totale opposition avec tout ce que l’on avait pu voir jusqu’ici dans son univers discographique.

Pour autant, en 43 minutes, Antidawn a tout d’un album, de la même façon que plusieurs de ses derniers EPs avaient la consistance et la cohésion d’un tout. À tel point que, plus que jamais, il est indéniable que chaque nouvelle sortie de Burial ressemble à la découverte d’un film. Son univers est tellement ample, riche, inspiré que l’on ressent cette impression de salle de cinéma : seul(e) dans le noir, au beau milieu des autres…

À l’instar d’un David Lynch (je pense au cinéaste plutôt qu’au musicien, encore que…), inutile de préciser que personne d’autre que lui ne sait créer ce genre d’univers.

(in Heepro Music, le 22/02/2022)

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