Dans cet espace éthéré, je vois des êtres souriants, dans un grand parc ensoleillé, des arbres en fleurs, les gens discutent les uns avec les autres, les langues s’entendent, les enfants jouent, il y a la douceur de printemps, quelqu’un a branché la sono, et de magnifiques airs classiques se diluent dans l’air.
Moi, je vais d’un groupe à l’autre, le cœur léger, l’esprit tranquille, me disant que les souffrances du passé sont oubliées, et que tout va bien désormais, l’humanité est enfin en paix avec elle-même.
Voilà mon rêve, celui qui me réconforte chaque nuit, celui qui parfois devient réalité, quand je rencontre quelqu’un par hasard et que j’échange quelques mots avec lui ou elle. Entre êtres de bonne volonté, il n’y a pas de place pour la haine, pas de place pour le mépris, pas de place pour le conflit.
Il n’y a de place que pour le respect réciproque et la bienveillance. Et pour l’écoute du monde autour de nous.
Un jour, nous prendrons conscience du fait que ce qui compte, ce qui nous enrichit, ce qui nous sauve, ce n’est pas ce que nous avons sur notre compte en banque, mais bien l’amour qui transcende notre âme.