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La France telle que je la connais, Jean Viard

Par Antigone

La France telle que je la connais, Jean Viard

Je vous présente encore un titre reçu dans le cadre d’une opération Masse critique Babélio aujourd’hui. Je constate d’ailleurs de nouveau un certain embouteillage entre les dernières réceptions, mazette. Ce qui m’a attiré dans ce livre ? Sans aucun doute le fait d’avoir beaucoup aimé me plonger dans le recueil « Comment vivre mieux ? »,, lu il y a peu. Pour rappel, le 1 est un journal, dirigé par Eric Fottorino, qui traite chaque semaine d’une grande question d’actualité via le regard d’écrivains, de chercheurs, de philosophes, et qui sort aussi quelques hors-séries, comme celui-ci. Ce recueil rassemble plus particulièrement les différentes contributions (interviews et articles) de Jean Viard à l’hebdomadaire, ainsi qu’apparemment à la revue Zadig. Jean Viard est sociologue, c’est donc via ce regard particulier qu’il intervient. Il y est question de la nature, du sommeil, des urnes, des vacances et du tourisme, du temps, des élus, mais aussi de l’époque particulière que nous traversons. J’ai retrouvé deux trois textes déjà présents dans « Comment vivre mieux ? », et qui m’avaient déjà plu. Je peux dire que je n’ai pas toujours adhéré pour autant à chaque fois aux points de vue de Jean Viard, qui constate pourtant beaucoup plus qu’il ne juge, bien sûr. Il est assez étonnant d’être encore surpris par ces faits qui disent autre chose de la réalité, bien différente de celle que nous imaginons, qui disent quelque chose que l’on n’a pas toujours envie d’entendre sur les gens, et le monde tel qu’il tourne. Jean Viard aime la France, avec ses discours et ses contradictions, et c’est ce qui ressort le plus de ses textes et entretiens. J’ai aimé pour cela lire ce livre, malgré mes quelques désaccords, et ce regard à la fois clair, humaniste et brillant qui ouvre l’esprit et donne à réfléchir.

« La gauche est l’alliance de ceux qui ne possèdent que leurs bras et leur cerveau. Ni capital, ni terre, ni ordre religieux ou militaire. Des femmes et des hommes voulant porter leur vie, des travailleurs et des intellectuels, donc, cherchant ensemble un chemin, un sens un destin et un avenir. Or, durant ces quarante dernières années, les ventes moyennes d’un essai sur les questions de société sont passées de 1600 à 700 exemplaires. L’aura de la pensée a reculé. Le désir de connaître et de comprendre a cédé. »

Editions de l’Aube – 3 mars 2022

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…

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La fiche du livre sur Babélio


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