Zeal & Ardor – Zeal & Ardor

Par Darkstein

Les ovnis musicaux « Devil is Fine » et « Stranger Fruit » avaient confirmé le talent indéniable de Manuel Gagneux pour le mélange des genres (entre black metal et chants d’esclave). L’on craignait cependant que le côté original ne trouve ses limites. Verdict ? Prends-toi ça dans ta face, Préjugé.

Si l’album conserve ce côté alambiqué, avec choeurs masculins, hurlements suraigus, passages synthétiques, gros riffs et double pédale, et reste un album inclassable (Emerson pourrait trouver sa place sur un album de Deafheaven, Death to the Holy, Church Burns… pas besoin de traduire), sans doute bien plus ancré cependant dans le métal extrême. L’ensemble est sans doute plus homogène que ses aînés, et les quarante-quatre minutes nous laissent quand même essouflé.

Comme le dit Manuel Gagneux, cet album est dans la continuité narrative des précédents albums, à savoir « Et si les esclaves s’étaient tournés vers Satan au lieu de Dieu ? »¹