Magazine Bébé

Plein soleil sur Ploudal

Publié le 03 juillet 2007 par Syven

Mutin de perdre ! Quelle journée ! Ma fameuse théorie s'est enfin vérifiée : quand il fait un temps de chiotte sur Brest (voire sur le reste de la France), il fait beau à Lampaul Ploudalmézeau.
Oui, c'est bien ce qui s'est passé aujourd'hui, et je compte bien marquer ce jour d'une croix rouge sur mon petit calendier.

Ah ah ! Vous pensez bien qu'à cette occasion, je n'ai pas manqué :
1. de sortir sur ma terrasse.
2. de sortir le Haricot en balade.

Ma copine F. est venue avec son petit B. (trois semaines de moins que Haricot) me rendre une petite visite, généreusement accompagnée de quelques victuailles parfaites pour étrenner une terrasse (rha, comme j'aime enfoncer le clou !)

Nous avons même poussé le vice, en sortant nos lunettes de soleil, avant de rentrer fissa quand le vent s'est levé. Néanmoins, nous sommes ensuite allées nous promener pour aérer nos heureuses progénitures.

Nous avons sorti nos super poussettes de compét' (gni, on a la même, sauf la couleur), et déposé nos précieux rejetons dedans avant de nous aventurer sur un chemin caillouteux, direction la plage. Moins de cinq mètres après le départ, nous faisions une pause, effarées devant l'inconnu : le soleil.

"Mince, Haricot a le soleil dans les yeux.
- Ouais, le mien aussi.
(Deux jeunes mères mettent leur mononeurone en route, cherchant la chose indiquée à faire.)
- J'ai une ombrelle dans mon cellier.
- Et moi une dans mon coffre."

Alors, je ne sais pas quel ingénieur brillant nous a pondu nos ombrelles universelles, mais c'est de la daube.
Déjà, ça ne tient pas bien. Il suffit d'un petit brin de vent pour que le landau se transforme en kite surf, ou au mieux, l'ombrelle est secouée comme un prunier, et le Haricot, il a toujours le soleil dans les yeux, plus un gros machin noir qui s'agite devant lui dans tous les sens pour lui donner le tourni (ou le vomi, c'est selon).

Bon, comme au bout de dix minutes, nous avions compris que cette saleté ne servait à rien qu'à nous encombrer la vue (et comme le soleil ne tombait plus dans les yeux de nos chérubins), nous avons unanimement conclu qu'il fallait la replier et la ranger. Mouais. Sauf que même replié, l'engin dépasse du panier et manque de se carapater au moindre soubresaut (rappelons que par chez moi, c'est du chemin de randonnée dans les dunes*).

Bref, l'ombrelle, il faut se la carrer sous le bras ou alors, trouvaille ingénieuse de ma copine, l'ouvrir et la coincer de biais dans le chassis pour empêcher la lumière d'atteindre la prunelle de nos yeux. Mais au moindre gros coup de vent, elle risque de s'envoler, ou carrément de vous revenir dans la tronche, donc vous gardez la main dessus, conduisant de l'autre main votre poussette de compèt' super lourde sur terrain bosselé et ensablé. Les ombrelles ont agrémenté cette balade de nombreuses figures artistiques qui nous laisseront donc un souvenir impérissable immortalisé par cet article.

En tout cas, dixit F. tandis que j'ouvrais un chemin praticable à travers les broussailles (lequel à mon sens devait rapprocher Haricot de sa table à langer) :
"Ah, ça vaut le détour une balade avec toi !"

* promis je vous mettrai une photo bientôt quand j'aurais déchargé l'appareil photo


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