Ce WE : Vosne Romanée Beaumonts, Côte Rôtie Terres Sombres, Chateauneuf Beaucastel, Volnay Santenots, Saumur champigny Pigeonnier

Par Matlebat

 Bonjour à tous,


WE varié avec quelques étiquettes :-) :

Vosne Romanée, Domaine Daniel Rion Les Beaumonts 2009 (vidéo 0:20) : Un nez expressif, assez profond, puissant, voir entêtant à l'ouverture, sur la framboise, compotée, la cerise noire, note d'épice, réglisse, quasi menthol, pointe fraiche surprenante ronce, puis plus profonde graphite, fond entre élevage et réduction, grillé, moka, qui évolue très balsamique à 24H avec une touche de cuir. La bouche est corpulente, droite, jolis tanins soyeux, denses, plutôt fin, c'est acidulé a souhait, tout en longueur avec ce côté profond des Beaumonts sur la framboise compoté, mais pas lourd, les notes épices réglisse, une pointe de cuir à 24H, sur un fond balsamique et un léger côté vernis à 24H. La finale est fraiche, voir vive (!), acidulée, avec de la puissance pour un vosne, et jolie persistance friande, voir gourmande, mais sans lourdeur ou alcool, sur la framboise, la cerise noire, compoté, note réglisse, pointe végétale, ronce, sous-bois, fond balsamique, puis cuir, et un côté légèrement métallique, et/ou vernis... Gourmand et profond à la fois, et d'une incroyable fraicheur/acidité, joli tour de force qui sent le travail en cave (?)... Mais du coup, cela perd d'un côté "naturel" je trouve, je reste donc à Excellent 93 (17).

Côte Rôtie, Cuilleron Terres Sombres 2012 (vidéo 3:30) : Un nez assez fermé à l'ouverture, après 12H, c'est un peu mieux, sur le cassis, timide note d'épice, entre poivre et réglisse, fond pralin. La bouche est plus charnue que corpulente, fraiche, voir très fraiche, profil vif, léger acidulé, tanins ronds, ça manque d'amplitude et d'expression à mon goût (sans avoir la profondeur non plus),  sur le cassis acidulé, note épice légère, pointe violette voir végétale, fond noyau très léger (pas même un peu d'élevage moka), finale fraiche acidulée et persistance honnête cassis acidulé, épice et fond noyau, mais pas très festive, complexe.... Déçu...Assez fermé, peu complexe, bref pas ce que j'attendais... A noter car assez rare sur cette cuvée que je goutte très bien habituellement... Mieux à 48H. Sylvia a bien aimé, beaucoup plus que moi, même si la persistance faible l'a un peu déçu. TB 88 (15)

Volnay, Mikulski Santenots du Milieu 2012 (vidéo 5:45) : Un nez profond, droit, plutôt fruit noir, cassis, puis à 6H très cerise, note fraiche végétale de ronce, sous-bois, groseille a maquereau, puis à 6H pointe florale, pivoine, sur un fond noyau amande, pralin, et un côté tourbé, roche, sol... la classe. La bouche est charpentée, droite, tendue, beaucoup de profondeur, de fraicheur, donnant un côté presque un peu austère à l'ouverture qui se détend à 6H, et devient plus friand, acidulé, la grande classe, tanins fins, denses, précis, plutôt soyeux, sur le cassis, puis les notes végétales de ronce, de sous-bois, de groseille a maquereau, pointe délicate florale de pivoine, fond noyau, amande, et la petite friandise, pralin. La finale est pleine, fraiche, profonde, avec un regain de puissance qui envoie une belle persistance de cassis puis de cerise, les notes fraiches végétales, ronce, sous-bois, et florale pivoine,, fond noyau d'amande, pralin, et léger fumé/tourbé. Un Santenot classique, droit et profond, puissant en finale, au port altier, et encore tout jeune a mon avis... Pas le plus festif, mais quelle classe ces Santenots, peut-être le plus aristo de la cote de Beaune. Excellent 94-96 (17,5-18+) un sacré cru qui en a encore pour 10 ans pour devenir exceptionnel ?... mais pas le plus facile d'abord, et donc ceux qui les boivent jeune, peuvent souvent être déçus (par le style déjà, mais aussi par le côté austère en jeunesse)

Châteauneuf du Pape, Château Beaucastel 2012 (vidéo 11:01) : Un nez très séduisant, classe, complexe, fraise des bois à l'attaque, puis plus cerise, prune, note fraiche de garrigue, feuille séchée, pointe épice réglisse, puis un côté floral, sur un fond chocolat, cacao, c'est très classe, aristo presque. La bouche est large, ample, joli densité de tanins soyeux, puis bien soutenu par la fraicheur, qui rend l'ensemble acidulé, friand, sur la prune, la cerise noire, note épice réglisse plus marquée, la pointe garrigue, fond chocolat, cacao. La finale qui garde la fraicheur, est puissante certes, mais pas d'alcool ressenti, et belle persistance de cerise, prune, note réglisse, puis garrigue fond cacao, chocolat. C'est classe, délié, harmonieux... Excellent 94 (17,5)

Saumur Champigny, Chateau Fosse-Seche Reserve Pigeonnier 2002 (vidéo 14:35) : Un nez typique d'un cabernet franc évolué, sur le cassis, note animal limite écurie à l'ouverture, puis plus agréable à 12H, de viande, de cuir, pointe végétale fraiche de bourgeon cassis, voir poivron, fond tourbé, léger fumé. La bouche est charpentée, droite, grosse structure servie par de jolis tanins soyeux, denses, c'est frais, tendu, plein, sur le cassis, léger acidulé, note animal, viande, voir cuir à 24H, puis bourgeon de cassis, poivron, pointe plus épicé, fond tourbé, fumé. La finale est fraiche, puissante, acidulé, bien friande de cassis, acidulé, note animal, viande crue, puis épice, pointe fraiche végétal plus bourgeon de cassis que poivron, fond tourbé, cuir. TB-Excellent 92 (16,5+) parce que pas mon trip (assez animal) mais très bien fait, plein et assez friand.

Amicalement, Matthieu