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Demain, jeudi 12 mai, à 20h30, la Editorial Octubre (du groupe médiatique homonyme) présentera à la Feria del Libro, en salle José Hernández (1), la biographie de Hebe de Bonafini, la très controversée et très médiatique présidente de l’association Madres de Plaza de Mayo, qui rassemble des mères de disparus sous la dernière dictature militaire et s’est convertie depuis plusieurs années en une sorte de parti politique auxiliaire au service (plutôt sectaire) de Cristina Kirchner (actuellement très hostile au président Alberto Fernández, pourtant issu de la même formation et élu en tandem avec Cristina, qui est sa vice-présidente).
La biographie a été écrite par Ulises Gorini. Sans surprise, sa sortie est accompagnée et soutenue par Página/12 alors qu’elle est parfaitement ignorée par le reste de la presse, qui a fort peu d’estime pour la dame, à laquelle une grosse partie de l’opinion publique reproche la violence et la partialité des prises de position publiques, sans oublier la manière assez douteuse et très personnelle dont elle gère les finances de l’association, elle-même soutenue (pour ne pas dire entièrement financée) par des fonds publics à chaque fois que la gauche péroniste est au pouvoir.
L’ouvrage de 200 pages est en vente sur le site de l’éditeur au prix de 4 500 $ ARG, avec livraison gratuite partout dans le pays (il n’en va évidemment pas de même pour les envois à l’étranger).
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
(1) José Hernández est le grand poète épique argentin. Il est l’auteur de El gaucho Martín Fierro, considéré en Argentine comme l’équivalent du Don Quichotte en Espagne. La pierre de fondation de la littérature nationale.