C’est un peu par hasard que j’ai vu l’exposition Toyen au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. J’avais lu son nom qui ne m’évoquait pas grand chose, et je l’ai ajouté au choix de ma visite ce jour-là sans savoir ce qui m’attendait. Dès la première salle, j’étais intéressé. Elle est là chez elle, elle a moins de 25 ans et déjà expérimentant formes et matières. Et il me semble que j’ai déjà vu certaines de ses oeuvres : c’est vraiment comme si je retrouvais quelqu’un que j’ai connu, et ce nom qui ne m’évoquait pas grand chose, soudain semblait trouver sa place dans ma mémoire. Sans doute par le surréalisme, dont il est dit dans l’exposition que c’était aussi une histoire d’amitié. Et bien plus que cela, pour Toyen, puisqu’elle ouvre, à partir de 1968, Le nouveau monde amoureux (titre emprunté à Charles Fourier).
L'exposition est visible au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris jusqu'au 24 juillet 2022