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"Charge bestiale" de Jean-François Régnier

Par Cassiopea

Charge bestiale
Auteur : Jean-François Régnier
Éditions : Librinova (16 Mai 2022)
ISBN :9791040507611
226 pages

Quatrième de couverture

Weston Forrester tué, Duncan Smith à l'abri de tout soupçon, tout aurait dû bien se terminer. Mais le retour de Gavin Scott à Boston fait l'effet d'une bombe et relance une affaire trop vite enterrée.

Mon avis

Charge Bestiale met un terme à une aventure de trois romans dont les deux premiers sont « Ma Bête » et « Une bête à tuer » du même auteur.

Un homme, Forrester, fait accomplir de basses besognes, dont des meurtres, à d’autres qu’il kidnappe. Mais l’un d’eux lui a échappé. La traque est-elle terminée pour autant ?

Dans ce dernier livre, on retrouve Gavin, le fils de celui qui s’est enfui. Il a vécu, dans les précédents récits, de drôles de choses et il est actuellement à l’hôpital, en train de se refaire une santé. Les policiers ont besoin de l’interroger, de comprendre ce qu’il tait mais il choisit d’oublier, de ne pas se souvenir, à cause du traumatisme. Combien de temps pourra-t-il donner le change ? Et à quoi bon puisqu’il n’est coupable de rien ?

Les chapitres passent d’un personnage à l’autre, avec beaucoup de facilité car ils ne sont pas très nombreux. L’écriture est accrocheuse, le rythme soutenu. Les faits s’enchaînent et on se demande bien où on va aller et, si, enfin, la justice va triompher.

Lorsque j’ai découvert que Jean-François Régnier avait sorti une troisième histoire mettant en scène les mêmes protagonistes, je me suis interrogée. N’allais-je pas ressentir une forme de redondance, de lassitude ? C’est toujours le risque avec les « suites », il faut arriver à se renouveler sans tomber dans la surenchère, ou dans le mimétisme des écrits d’avant.

Force est de reconnaître qu’il conclut sa trilogie de belle manière, sans trop en faire dans le gore, et en mettant en scène une Coppelia, un brin espiègle, qui m’a bien plu. Une fin qui ne m’a pas laissée indifférente, notamment pour un petit second rôle qui ne sera pas abandonné. Comme quoi, il faut toujours croire en des lendemains meilleurs !



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