Mes vendredis sont catastrophiques, rien des vendredi relax (en jeans) de la plupart des entreprises, des vendredis où on termine vers midi ou 14h ou encore où on a déjà le pied et la tête dans le congé du week-end.Ils sont hyper chargés. Intensité dès 5-6h heure le matin, jusqu'à 15 heures. Mais au moins, je termine à 15h. Je ne vois pas du tout la journée passer et c'est la langue au sol que je la termine.
Vendredi dernier, le 3, était le lendemain de l'anniversaire des 19 ans de ma plus jeune. Le jour de son anniversaire, le jeudi, on était allé à 5 manger au resto, intimement et on avait déballé les cadeaux. Vendredi, c'était le giga-party avec les ami(e)s, chez nous. (Avant le Giga-giga-party de samedi, ailleurs chez une autre amie (pour elle et son chum).



Je me découvre, avec le temps, de plus en plus charmé (plus souvent pas) par la voix de gens que je rencontre. Les sons s'imposent tous seuls dans note monde si bruyant.


Mais oui, le fun était total. Beer-pong, piscine et excès au menu. (elle a sagement tout rangé à la fin de son party, n'aurait pas dû)
Ça a déliré jusqu'autour de 4h du matin.
Son frère est revenu de son PikNik plus tard encore, et a dormi dans sa chambre, à l'étage, plus près de nous.

Ils ne se connaissent pas
À pareille date, la semaine prochaine, on sera dans le Quatier Latin, à Paris. Pour une semaine. Dans le but d'être dans le ton, je me suis tapé La Boulangère de Monceaux d'Eric Rohmer, samedi matin, où mon corps était prêt à être éveillé, depuis 6h du matin. Le film n'est que 23 minutes, le DVD comprenait donc aussi une entrevue entre Barbet Schroeder, acteur de ce film, réalisateur lui-même et producteur, depuis, et Rohmer, ainsi qu'un autre court-métrage, Charlotte et son Steak. Ce dernier court-métrage de 9 minutes, met en vedette un assez comique Jean-Luc Godard, dans la vingtaine.

*Voir plus bas
La Nouvelle Vague, à ses débuts, mais étonnamment, longtemps après, aussi, tournait souvent sans son. Et enregistrait les sons, et post-synchronisait les dialogues, en studio, par la suite. Les films de Rohmer, très verbeux, ne font pas exception. Ça restait très amusant de voir des lèvres de comédiens parfois ne même pas passer près d'accoter le texte qu'on entend "sortir" de leurs bouches. Pour le court-métrage de Charlotte...c'est d'ailleurs les voix de Stéphane Audran et Anna Karina qu'on entend pour les visages de Anne Courderet et Andrée Bertrand.
Ils ne se connaissent pas!
Parenthèses ici, ça reste toujours étonnant, même si tourné, avec les moeurs d'il y a 60 ans, de voir comme l'Europe n'a pas du tout le même tempérament que le nôtre, en Amérique, avec les Femmes. Et même il y a 60 ans, je ne pense pas qu'on se serait comporté ainsi avec les Femmes. Dans La Boulangère..., autant que dans Charlotte..., les hommes sont agressivement entreprenant au point de s'imposer physiquement sur les Femmes qu'ils viennent tout juste de rencontrer. Troublant, avec les traumatismes de pulsions mal calibrées que notre époque raconte, aujourd'hui, ici et là. Que ce soit Cosby, Weinstein, Rozon, Salvail ou DSK.
Ce samedi matin-là, une parade de pompiers et camions de pompiers passaient à nos portes, dans le 450. Comme il a fait plutôt chaud, les fenêtres de la maison sont pas mal toutes ouvertes depuis quelques temps, chez nous.

Les 9 cadavres sont restés morts. En partie.
Mais on probablement récité quelques chapelets d'église.
Le post-party devenait marasme du post-partum.
Après le film j'ai lu, un livre aussi sonore en quelques, dans mon coin, comme je le souhaitais, vendredi soir.
Sourire en coin. :)
*Godard la retient fermement par le bras, alors que la jeune fille vient de lui dire qu'elle est pressée. Il s'imposera chez elle et ne se connaissent pas tant puisque le reste du film, s'imposant chez elle ils apprennent à se connaître. Inconfort à la saisie du bras.
