Troisième enfant d'un père à la tête d'un ministère chrétien et de Mary Ellen Copeland, Myra Ellen Amos apprend de son grand frère et de sa grande soeur sans même suivre de leçons de musique extraordinairement jeune.En effet, dès ses 2 ans, elle peut reproduire au piano ce qu'elle entend pour la première fois. À 3, elle a le réflexe de composer des airs. À 5, elle sera la plus jeune étudiante de l'histoire du Conservatoire de Musique de Peabody, à Baltimore à y être admise. Là, elle étudie 100% la musique. Mais à 11 ans, elle est expulsée de cette même école quand son intérêt pour la musique populaire de 1974 désintéresse platement le Conservatoire en elle. À 13 ans, elle a des contrats pour jouer dans les bars gays et dans les pianos bars sous la supervision paternelle. Ce dernier envoie des demos ici et là afin de promouvoir ce qu'elle produit. À 14 ans, avec son frère, ils écrivent un morceau pour un concours qui doit mettre en valeur leur ville et le club de baseball professionnel des Orioles de Baltimore, un concours qu'ils ne gagnent pas mais qui fera du morceau le premier single de celle qui se fait connaître alors sous le simple nom d'Ellen. Single lancé à ses 17 ans.
Quand un ami lui dit qu'elle ressemble à un torrey pine (un pinus torreyana), elle adopte pour de bon le nom de scène de Tori Amos.
À 21 ans, elle emménage à Los Angeles afin de faire avancer sa carrière musicale. Nous sommes en 1984, elle est chanteuse, pianiste/auteure/co-auteure de la formation Y Kant Tori Read qui comprend Matt Sorum à la batterie (qui sera plus tard de Gun's & Roses) et Kim Bullard à la production de leur unique disque, qui sera plus tard, de Kajagoogoo. L'album est un échec. À 22 ans, elle est tristement violée à la pointe d'un couteau.
Mais comme Amos a été signée chez Atlantic avec un passé qui impressionnait, elle a encore 6 albums à honorer avec eux. Elle les fera donc seule. Mais elle travaille aussi auprès de Stan Ridgway de Wall of Voodoo, Al Stewart et Sandra Bernhard dans l'intérim d'un premier effort solo.


Elle lance un album concept en 2001, usant de son alter ego, Scarlet, dans les textes. Elle lance un album inspiré de l'apiculture, un art métaphorique pour l'avancement de la Femme en société. American Doll Posse, son 9ème album, la replace plus confrontante, et la musique est plus riche encore. Amos n'a pas peur des sujets lourds ou polarisants.


...et finalement j'ai fait une liste de lecture de Tori Amos. Je me suis mentalement débarré de 1996, avec elle. Je l'aime bien. Fan de Kate Bush que je suis, je lui ai trouvé une certaine parenté.
Why do we crucify ourselves ? E-ve-ry-day.
