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Vivement la fin des vacances

Publié le 13 juillet 2022 par Chroom

Quand t'es salarié, et que tu exerces un boulot que tu détestes (c'était mon cas jusqu'à l'année dernière), tu n'attends qu'une chose : à court-terme, le week-end, et à long terme, les vacances. Tu t'éreintes 47 semaines pour vivre 5 semaines de "repos" à cent à l'heure, histoire de ne pas en rater un morceau. La Rat Race sévit alors même qu'on est supposés s'en éloigner... La course est souvent même encore plus frénétique, vu le temps relativement court à disposition. N'empêche. On en a besoin, on essaie d'en profiter, il y a même de très bons moments, et quand on retourne au taf, on pense déjà aux prochaines.

Maintenant que j'ai quitté le salariat, je vois pourtant les choses de manière totalement différente. Depuis près d'une année, j'occupe mes journées non plus en fonction des ordres reçus de quelqu'un d'autre, mais en fonction de mes propres aspirations. Je suis libre d'établir mon planning comme je l'entends. En tant que bon INTJ, le temps est pour moi d'une importance capitale. J'en ai besoin pour développer mes idées. C'est entre autres pour cela que le monde du travail ne me convenait pas : il prenait beaucoup trop de place dans ma vie. Comme je fourmille sans cesse de nouvelles pensées, j'ai besoin d'espace pour les faire mûrir et les mettre en application.

Alors, quand la pause scolaire estivale arrive, ça change la donne. Il faut à établir un planning pour occuper les enfants et prévoir mille et une activités avec eux pour éviter qu'ils s'ennuient. Du coup, l'ennui change de camp. Quel paradoxe : quand ils ont du temps pour eux, ils s'ennuient. Quand j'en n'ai pas pour moi, je m'ennuie. Pire, plus je m'embête, plus ma tête fourmille d'idées, que je n'ai pas le temps de développer. Et à l'ennui s'ajoute ainsi l'impatience...

On ne va toutefois pas se mentir : c'est un bien beau problème que j'ai là. D'abord, parce que malgré tout, j'aime bien "m'ennuyer" avec mes enfants. C'est toujours plus agréable en effet de jouer avec eux que de supporter la mauvaise humeur de son boss. Et puis, dans quelques semaines, les vacances seront déjà finies et j'aurai alors tout loisir de développer les nouvelles idées qui se bousculent dans ma tête.

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