Quand je choisis un titre dans le cadre d’une opération « masse critique » de chez Babélio, en pensant le donner ensuite à quelqu’un, je prends toujours un risque. Pour autant, le thème de celui-ci m’intéressait beaucoup. Et je savais donc, que mon fils serait intéressé également… Thierry Groensteen, que je ne connaissais pas, est apparemment un spécialiste reconnu en théorie de la BD. Cet opus sur le temps est le 3ème volet d’une série. Ici, il étudie minutieusement comment la bande dessinée gère le passage du temps, à l’aide souvent d’ellipses, mais en jouant également avec ses codes. J’ai ainsi croisé, dans ses propos, Gotlib, 3″ de Marc Antoine Mathieu et Là où vont nos pères, un album sans paroles de Shaun Tan. Le petit hic est que l’ouvrage manque vraiment d’illustrations, à l’appui des explications, pourtant claires de l’auteur. Rien ne vaut l’image à mon sens. Le propos du spécialiste a beau être très intéressant et ponctué d’exemples très variés, le lecteur peine à se représenter ce dont il est question réellement. Je savais pourtant que les presses universitaires publiaient plus particulièrement des essais, plutôt que des ouvrages de vulgarisation destinés au grand public, mais j’ai été surprise. Rien de très grave, mon fils va s’accaparer l’ouvrage car le temps est une donnée qu’il essaye de traiter dans ses dessins.
Editions Presses Universitaires François Rabelais – janvier 2022
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Une autre lecture chez… Mirabilia
Lu dans le cadre d’une opération masse critique non fiction chez Babélio