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Elon musk, twitter, et les milliards de la vaine poussière numérique

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam
ELON MUSK, TWITTER, ET LES MILLIARDS DE LA VAINE POUSSIÈRE NUMÉRIQUE

Bonjour, je suis Abdesselam Bougedrawi, mes analyses du monde contemporain sont en vente sur Amazon. Pour le moment trois grands sujets :

– Cancel culture, et contre cancel culture, une méchanceté bienheureuse

– La fabrique du choc des civilisations. Comment on fabrique les idées.

– La fin de l’histoire n’aura pas lieu. Une réponse à la théorie de Francis Fukuyama

Même s’il semble avorté, il y a quelque chose de préoccupant dans le rachat de Twitter par Elon Musk. Ce qui est inquiétant c’est la somme colossale de 44 milliards de dollars pour acheter, somme tout, un banal réseau social.

Qu’est-ce Twitter, sinon un lieu d’échange des textes courts. À y regarder de près, une grande partie de ces tweets est non seulement pleine de fautes d’orthographes, mais également d’inepties, voire d’invectives et d’insultes.

Il y a beaucoup de règlements de comptes entre intellectuels, entre politiciens, entre journalistes dans ce réseau social. Et pourtant il coûte une fortune sacrée.

Il y a dans les dérives du capitalisme libéral quelque chose de pervers et de pernicieux. Et dire que Bernard de Mandeville nous avait promis que, grâce à lui, le capitalisme libéral, nous connaîtrons la prospérité.

ELON MUSK, TWITTER, ET LES MILLIARDS DE LA VAINE POUSSIÈRE NUMÉRIQUE

Drôle de main invisible que celle d’Adam Smith, elle ne nourrit pas son homme. Car il s’agit bien de cela, d’une nourriture faite de poussière pour abreuver jusqu’à l’indigestion des disques durs qui dorment quelque part dans les dédales du high-tech.

Cet argent ne servira, certainement pas, une cause humaine. Dois-je rappeler que chez l’humain il y a des besoins vitaux : manger, boire, garder sa bonne santé. Ensuite, s’éduquer, se reproduire. Ses besoins, depuis des millénaires, n’ont pas changé.

Je voudrais rappeler que pour manger, il faut de la terre, des engrais, des graines, et bien évidemment des agriculteurs qui cultivent cette terre et s’en occupent.

Nous constatons avec les dérives des réseaux sociaux que les jeunes délaissent les métiers essentiels, pour se consacrer à de la poussière. Numérique, faut-il le rappeler.

Qu’il se concrétise ou non, le rachat de Twitter avec cette somme exorbitante n’est qu’annonciateur d’une crise prochaine.

Une crise que ni Samuel Huntington ni Francis Fukuyama nit Renaud Camus n’ont su prévoir. Leur vanité les en a empêché.

Cette crise sera celle des changements de mentalité durant laquelle plus personne ne veut effectuer le travail de base. Cette crise sera également celle du sacrifice d’une jeunesse à laquelle on fait croire qu’ils seront les futurs patrons de Twitter ou de Tesla. Pour cela il suffit juste d’être jeune et d’avoir un clavier.

Pourtant, je dois faire un mea culpa, je me suis trompé. La crise n’est pas à venir, elle est déjà là.

Nous sommes issus de la poussière, et nous reviendrons à la poussière. Numérique s’entend.

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