La réflexion que mène Octave Mannoni dans ce petit livre porte sur la croyance et le déni. L’auteur reprend, non sans quelques marques d’humour, certains récits relatant un rite qu’on peut lire dans Soleil Hopi, de Talayesva, ou un évènement relaté dans les Mémoires de Casanova. Si vous voulez en savoir plus, il vous faudra acheter le livre chez votre libraire. Aujourd’hui, c’est la formule qui nous intéressera.
Ainsi, la croyance peut passer par cette formule : « je sais bien, mais quand même… »
Octave Mannoni évoquant le Père Noël, on pourrait formuler ainsi : « Je sais bien que le Père Noël n’existe pas, mais quand même je fais la liste des cadeaux que je souhaite recevoir ».
On peut continuer avec le Loto (je me souviens que mes parents ne voulaient pas qu’on joue à la « loterie nationale », ils n'y croyaient pas) : « On sait bien que les chances de gagner au Loto sont infimes, mais quand même deux millions, ce serait bête de passer à côté ».
Quant à la vie sans fin, elle suscite aussi beaucoup de croyance : « Chacun sait bien qu’il est impossible de ne pas mourir un jour, mais quand même il y en a qui engagent des sommes folles pour tuer la mort ».
Trouvez, vous aussi, trois phrases construites de la sorte : « Je sais bien…, mais quand même… » et postez les dans les commentaires ci-dessous. Merci.