Il y a une quinzaine de jours, la décision d’une chambre fédérale d’appel blanchissait Mauricio Macri de toute implication dans le scandale pourtant amplement prouvé des écoutes illégales tenues par les services de l’État alors dirigé par lui contre les parties civiles dans l’instruction autour du naufrage en mission du sous-marin ARA San Juan en mer Argentine.
La décision avait soulagé
l’opposition, qui garde en dépit de tout une part de sa fidélité
à l’ancien président argentin. Elle avait cependant scandalisé
les familles des sous-mariniers morts à bord de leur bâtiment dans
une indifférence remarquable des gouvernants en place à l’époque.
Elle avait aussi scandalisé la majorité qui tient l’exécutif et
la Chambre des députés fédérale.
Extrait de La Nación (édition papier), p. 16
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Un procureur vient de faire un recours devant la cour de Cassation contre ce non lieu. L’affaire rebondit donc et il faudra rester attentif à la manière dont réagira la Cour dans les prochains mois.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa (plutôt d’avis que la justice s’occupe d’autre chose)Curieusement, La Nación a consacré à cette décision un entrefilet dans sa version papier qui reste indisponible sur son site Internet.
Clarín n’en parle pas.
Il est vrai que l’actualité offre à ces journaux d’opposition de quoi se régaler en matière judiciaire mais de l’autre côté de l’échiquier politique.