Magazine Concerts & Festivals

Album - Marina Rocks – Austin To Houston

Publié le 24 août 2022 par Concerts-Review
Album - Marina Rocks – Austin To Houston

Marina Jenkins naît à Austin lors d'un été caniculaire, à une époque où le réchauffement climatique ne défrayait pas encore les chroniques.

Comme les poupées Barbie, ce n'était pas son truc, sa génitrice lui offre une guitare et remplit la pharmacie familiale de boîtes de Hansaplast pour soigner les doigts de la petite.

Le public texan les apprécie, comme support-act le groupe ouvre pour quelques gloires ricaines ou européennes: Boston,Styx, Aerosmith, Kansas, Deep Purple, e.a....

Sleepy Hollow (Revisited)

Marina Rocks - vocals,guitars and almost all other instruments

Grammy award-winning and Austin Music Hall of Fame inductee, Lloyd Maines - pedal steel (track 4)

Alex Rodriguez - bass (track 1)

Aden Bubeck - bass (track 2,4,5,7)

Pat Menske - drums (track 1,2,7) and production

Sur la pochette, Marina, bras en l'air, tire ses cheveux en arrière, son top sans manches, muni d'une inscription débutant par JOE, mais trop courte pour faire allusion à un album de Frank Zappa, laisse apparaître des aisselles soigneusement épilées.

Elle fixe l'objectif d'un regard mi-moqueur, mi- tu la tires cette photo , tandis qu'une guitare pendouille sur son bas-ventre.

En arrière-plan:, tu discernes un capharnaüm savamment étudié: une échelle, des illustrations scintillantes et d'autres objets indistincts.

Son nom et le titre de l'oeuvre se lisent en bas du tableau.

La virée débute par ' Joy Ride' que tu n'associeras pas avec le thriller de John Dahl, par contre si le titre évoque pour toi le 'Graceland' de Paul Simon, dis-toi bien que tu n'es pas le seul dans le cas, même si

Marina n'est probablement pas passée par Johannesburg .

La guitare nous la joue Mike Campbell, un Heartbreaker chez Tom Petty, Aden Bubeck s'occupe des lignes de basse et

Oui, ' Shine' suggère aussi le monde du cinéma, Scott Hicks s' est inspiré de la vie du pianiste australien David Helfgott pour ce long-métrage de 1996.

Tout ce qui brille n'est pas or, mais le ' Shine' de Marina Rocks pétille comme le meilleur Chandon Californie.

Des effets de voix allant de l'enfantin aux inflexions plus matures ou moqueuses et la pedal steel de Lloyd Maines pour contrer les lignes de guitare de la madame, 'Shine' vaut son pesant d'or!

Elle enchaîne sur une cover, ' Nothin'' de Townes Van Zandt, une chanson déjà reprise par Lucinda Williams, Eric Taylor ou Calvin Russell, e . a.. Elle habille, le titre, poignant, d'un costume dépouillé, à ses lignes de guitares finement ciselées, elle ajoute un chant bouleversant, transformant le morceau en pièce maîtresse de l'album.

Pour conclure l'album, Marina propose une relecture de Sleepy Hollow (revisited, si tu préfères) en mode instrumental.

Au Texas, Marina a un copain se nommant Rex, il n'est pas chien et commente ... Marina is already a star waiting for the sunset...!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Concerts-Review 35011 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte