Changer l’eau des fleurs, à 15 h 15 au Théâtre du Chêne Noir, ne dément pas l’espérance de qualité.
Tout est parfait, l’adaptation de Michael Chirinian et Caroline Rochefort du grand succès littéraire de Valérie Perrin, leur interprétation avec Morgan Perez, un décor qui fonctionne comme une boite à musique qui aurait été conçue pour jouer toutes les chansons de Charles Trenet.
Les Molières ne se sont pas trompés en nominant Caroline Rochefort parmi less révélations féminines.
Le sujet aurait de quoi effrayer mais l’endroit n’est pas triste du tout et vous saurez à la fin pourquoi Violette Toussaint, au nom prédestiné, est passée de garde-barrière à garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne.
Son quotidien y est rythmé par son travail et par les confidences des gens de passage et des habitués. La vie s’écoule, tranquillement pourrait-on dire, jusqu’à ce qu’un homme ne lui fasse part du souhait de sa mère d’être enterré auprès d’un inconnu. Le passé resurgira plus fort que tout. Je ne vous dis pas d’y aller, juste pour vous éviter la tristesse de vous entendre dire que c’est complet. Mais risquez votre chance. Et pour consoler les parisiens je les préviens qu’il sera repris à la rentrée au Théâtre Lepic.Changer l’eau des fleurs de Valérie PerrinMis en scène par Salomé Lelouch et Michael ChirinianAvec Caroline Rochefort, Morgan Perez, Mikaël ChirinianLumières : François LeneveuScénographe : Delphine BrouardMusique : Pierre-Antoine Durand
Spectacle vu le Samedi 9 juillet 2022 au Théâtre du Chêne Noir. Article rédigé après mon retour, à partir de mes notes et des publications faites chaque jour sur la page Facebook À bride abattue, rendant compte des spectacles vus la veille, aussi bien dans le In, que le Off ou le If. Les meilleures photos de la journée étaient publiées sur mon compte Facebook Marie-Claire Poirier peu après dans la matinée.