
Je ne connaissais rien de ce spectacle, pourtant programmé en 2019 dans ce même théâtre (qui, pardon de le dire est tout de même un peu éloigné des rues que je fréquente habituellement) puis au Théâtre du Gymnase Marie-Bell pour 22 représentations, en février-avril 2020 … alors que j'ai été brutalement éloignée des scènes par un épisode brutal de Covid dès le mois de mars.
L'insistance patiente d'Ewunia Adamusinska-Vouland a eu raison de mes réticences et j'ai casé son concert-spectacle juste après Iphigénie. J'ai découvert un bijou de sensibilité. La connivence entre la chanteuse et son pianiste, Yves Dupuis est manifeste, quoiqu’elle soit autant capable de nous toucher en chantant a capella.
On est loin des moyens de l’Opéra mais la voix est divine, offrant des inflexions multiples, en polonais bien sûr, mais aussi en français, en anglais et en yiddish, rendant le spectacle accessible aussi aux non-francophones.







On apprend aussi entre deux chansons plein de choses sur ce qui fait l’essence de l’âme slave et sur les us et coutumes du quotidien polonais. Le voyage est délicieux comme une tasse de thé.


Les amants de Varsovie sont une de mes belles surprises du festival. Ils sont entrés dans mon coeur et je vous souhaite de faire cette même rencontre un prochain soir.

