
Seulement voilà les charmants patrons/nes des établissements du quartier Principale-Fourbisseurs préfèrent garder toutes leurs tables vides. Ils/elles les réservent pour ceux/celles qui voudront déjeuner dans 45 minutes. Je me consolerai avec les croquants au sésame de Bella Ciao, le meilleur boulanger de la ville (bio de surcroît), qui partage avec moi le goût de l’utopie.

Écrits à Prague (la pièce a été crée et jouée en Tchéquie en avril 2019), les dialogues racontent les (més)aventures d’un homme qui rencontre des personnages fantasques dont les paroles rendent tout à fait compte des dysfonctionnements de notre époque. Cela tient du griot. Logique puisque l’auteur est d’origine congolaise.
La pièce questionne les destins insolites de six personnages et le sens à donner à leur existence alors qu'ils sont confrontés à des adversités inattendues, ou prévisibles mais néanmoins tabou comme la fin de vie. Caya Makhele s'est appuyé sur sa propre expérience et réussit à faire acte de résilience.
Alors les propos distraient et font réfléchir. Où placer le curseur de l’intolérance et de l’injustice est une question d’actualité. C’est incisif, humoristique et surréaliste, … catastrophique peut-être mais vous le saurez en lisant le texte.

Lecture entendue le Vendredi 15 juillet 2022 au Conservatoire. Article rédigé après mon retour, à partir de mes notes et des publications faites chaque jour sur la page Facebook À bride abattue, rendant compte des spectacles vus la veille, aussi bien dans le In, que le Off ou le If. Les meilleures photos de la journée étaient publiées sur mon compte Facebook Marie-Claire Poirier peu après dans la matinée (voir ci-dessous en suivant le lien).






