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Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins un

Par A Bride Abattue @abrideabattue
Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unL’infini moins un est une proposition très touchante, proposée dans une autre cour d’immeubles, la Cour Gary.
Elle convoque poésie, musique et théâtre pour nous propulser dans l’univers d’Alicia Gallienne, jeune artiste flamboyante des années 90 publiée de manière posthume chez Gallimard en 2020 grâce à son cousin Guillaume Gallienne, et dont la prose brûle d'un puissant désir de vivre.
Emportée par la maladie à l’âge de 20 ans, en 1990, la poétesse déchire le voile du réel pour nous en révéler l’intensité, la grâce et l’urgence qu’il y a à s’en saisir, sans attendre.
C'et fou de réaliser comment la jeune femme est parvenue à barricader son sort en écrivant non stop pendant trois ans alors qu'elle se savait condamnée.
Grâce au théâtre, le destin a réalisé son coeur que ses mots lui survivent. La version qui nous a été donnée est la capsule d’un spectacle en devenir, mais déjà très abouti.Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unJ'avais remarqué Elsa Guedj curieusement adossée au chambranle d'une porte et je n'ai eu aucune surprise à la voir se mettre en marche à la première note de la flute traversière.Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins un Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unLe ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unComme c'est étrange, cette vie sans lendemain. Demain trahit toujours. La poétesse émeut à décrire sa souffrance comme un manteau de ronces.Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unCe qui surprend et qui est fort réussi, c'est la sensualité qui émane de l'interprétation, la spontanéité de jeu. Et les paroles bien sûr. Aimer la gravité des gestes qu'on ne refait pas s'accompagne d'une fine poussière d'or.Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unNe touchez pas à l'infini moins un que j'aime. A toi mon caillou, ma pièce d'or de la fontaine. A toi ma blessure. Tu es la morsure au creux de ma main. Dors, dit la comédienne en fermant ses yeux de ses mains. C'est magique et magnifique.Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins un Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unL’infini moins un : Poèmes Alicia Gallienne | Mise en scène Luna Muratti | Avec Elsa Guedj et Adrian Saint-Pol | Cie DioramaD’après L’autre moitié du songe m’appartient d'Alicia Gallienne © Éditions GallimardÀ partir de 12 ans | Durée 35 min
Pour avoir une idée complète du festival à travers les 7 épisodes de la journée du 4 septembre, consultez les autres billets pour lire mes chroniques à propos de Croûte, Les fenêtres, Vent divin, Florence & Moustafa, le concert Les Hymnes en Jeux, des Lectures et Albert Camus - Extraits :Le ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unLe ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unLe ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unLe ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unLe ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unLe ParisOFFestival #3, épisode 5 avec L’infini moins unEt rendez-vous le premier week-end de septembre 2023 pour le #4 !

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