J’ai la chance d’avoir une version signée de la main de Joshua Mainnie – qui autrement se cache derrière l’alias Barry Can’t Swim.
More Content se compose de quatre morceaux, avec les collaborations de Laurence Guy et de Taite Imogen, respectivement sur « Can we still be friends? » et « God is in the space between us ». Si les inspirations vont autant au jazz qu’à l’univers électronique des années 90 (jungle, garage, dubstep), Joshua explique aussi et surtout l’importance de sa ville d’adoption, lui qui est né et a grandi à Édimbourg :
« En vivant à Londres, tu entends tellement de styles de musique différents simplement en te promenant, qui viennent des voitures ou des appartements et des magasins, je voulais concentrer cette énergie et appréciation de tous ces genres ».
Le résultat est un superbe condensé de musique résolument britannique, pour ne pas dire londonienne, et je ne peux que m’imaginer dans les rues de cette ville qui, depuis qu’elle a quitté une union de pays européens à laquelle elle n’avait jamais pleinement participé, depuis la crise sanitaire, me manque terriblement.
Terriblement certes, mais grâce à des artistes comme Barry Can’t Swim, les frontières restent perméablement ouvertes à toutes et tous, car la musique demeure le plus grand visa ou passeport où que l’on soit sur cette belle planète, car on n’a désormais un œil sur tout ce qui s’y passe, et surtout une oreille attentive prête à s’émerveiller à la moindre note sublimée. (Oui, le visuel de Jade Ping m’a évidemment inspiré cette dernière phrase.)
(in Heepro Music, le 18/10/2022)
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