Je ne m’attendais absolument pas à un tel album. Jamais. Je suis totalement ébahi par ces dix nouvelles chansons que le groupe anglais a, de façon assez magique, caché derrière un titre et une photo à mille lieues de tout ce qu’on pourrait voir en 2022.
Je m’avoue cruellement en retard concernant ce groupe qui avait commencé à devenir culte dès son tout premier album, le mythique Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not. Les suivants – Favourite Worst Nightmare, Humbug, Suck It And See et AM – n’ont pas affaibli leur réputation ni leur succès critique. Derrière, Tranquility Base Hotel + Casino, le dernier en date jusqu’il y peu, avait, en 2018, offert un quatuor tellement à l’aise que l’on pouvait se rendre compte que quel que soit le genre de rock auquel ils oseraient s’attaquer, il irait comme un gant de velours aux Arctic Monkeys.
Je n’ai pas envie d’aller plus loin. Vous avez, comme moi, tellement lu sur ce groupe, sur ses albums chacun couronné de lauriers, et il est une seule chose que je réalise en écoutant The Car : le groupe possède définitivement une aura qui le place tout en haut de la pyramide des groupes britanniques de ce siècle. Et je ne vois pas d’autre groupe auquel les comparer si ce n’est Pulp – pour la musique en perpétuelle évolution, et pour la voix inimitable d’Alex Turner qui n’a rien à envier à celle de Jarvis Cocker.
Car oui, dorénavant les Arctic Monkeys sont bel et bien dans une différente classe…
(in Heepro Music, le 04/11/2022)
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Voir aussi :
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